Veterans Today, le 13 mai 2016
Par Jim W. Dean, Rédacteur en chef, le 13 mai 2016
Ceci est un
lieu de commémoration dédié au mensonge national – et aux victimes qui l’ont
été à double titre
Voici la
maison de Fort Lee à partir de laquelle le FBI a surveillé les opérations du
Mossad de l’autre côté de la rue où Mohammed Atta est venu en visite
Note du rédacteur : « Mieux vaut tard que jamais »
est une vieille maxime, mais elle est des plus appropriées dans ce cas. Si
cette tendance se poursuit, alors les éléments matériels de VT sur Fort Lee en
lien avec le 11 septembre seront le dernier dossier faisant l’objet d’une
censure nationale que les grands médias ont refusé de publier. De quoi ont-ils
tous peur ? Serait-ce dû au fait que toute cette gigantesque obstruction
de la justice serait aussi révélée au grand jour ?
Mais quel meilleur moment pour révéler tout cela, juste au cours d’une
campagne à l’élection présidentielle, particulièrement lorsqu’un candidat s’est
engagé à étudier de près le 11 septembre. Cela incitera-t-il Obama à poursuivre
et tout révéler maintenant, afin que son héritage politique ne soit pas une
accumulation de dissimulations sur le 11 septembre ?
Cela me titillait de consulter les nouvelles preuves du FBI de Floride
montrant Mohammed Atta et son ami rendre visite à la famille saoudienne qui a
quitté les Etats-Unis deux semaines avant le 11 septembre.
Mais le même FBI ne devrait pas avoir
trop de mal à consulter les archives d’Able Danger montrant le même M. Atta rendant
visite aux étudiants des beaux arts israéliens à Fort Lee, New Jersey, étant
donné que la planque du FBI de l’autre côté de la rue l’a enregistré.
Lorsque Gordon (Duff) a publié cette information l’année dernière dans un
magazine, VT n’a pas reçu un seul appel téléphonique de quiconque du monde
politique, des médias ou des services de sécurité pour en savoir plus sur le
sujet. La seule expression qui à mon avis décrit cette situation désastreuse est
« Homeland Insecurity » (Insécurité Intérieure, allusion à
l’administration de l’état regroupant tous les services de sécurité et de
renseignement américains créés à la suite du 11 septembre 2001, NdT.). Cela ne
s’invente pas … Jim W. Dean
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Pourquoi
est-ce que personne ne s’interroge sur les dossiers d’Able Danger, malgré la
recrudescence de l’intérêt porté à la divulgation sur le 11 septembre ?
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Première publication : le 13 mai 2016 -
Le FBI est en possession de 80 000 dossiers détaillant le soutien potentiel apporté par une
famille Saoudienne aux pirates de l’air du 11 septembre, selon un nouveau
rapport, alors qu’un ancien membre de la Commission sur le 11 septembre affirme
qu’il existe un lien important entre les Saoudiens et les attaques terroristes.
Les dossiers
du FBI se rapportent à une enquête sur une famille Saoudienne vivant à Sarasota
en Floride, qui a « soudainement disparu » environ deux semaines
avant le 11 septembre, selon un reportage du Daily Beast. Un des rares
documents publiés met en évidence que l’enquête « a révélé de nombreux
liens » entre un membre de la famille et des « individus associés aux
attaques terroristes ».
Le sénateur Bob Graham
Il faut remarquer que les détails de cette enquête, diligentée en avril 2002, n’ont jamais été
communiqués à la Commission sur le 11 septembre, selon l’ancien Sénateur Bob
Graham (Démocrate de Floride), qui a contribué à mener la commission d’enquête.
Après que
des poursuites judiciaires aient été déposées par des journalistes pour avoir
accès aux documents, et seulement après que Graham ait déclaré qu’il
témoignerait de leur existence, le Ministère de la Justice a communiqué 35
pages. Ce sont ces pages, qui contiennent des descriptions significatives, qui
ont révélé les « nombreux liens ».
Pourtant, le
juge chargé du dossier pensait qu’il pourrait en exister davantage et a ordonné
une recherche supplémentaire. Le résultat comprenait plus de 80 000
dossiers du FBI de Tampa, le siège régional en Floride, liés à l’enquête sur le
11 septembre. Un juge fédéral est en train d’évaluer s’ils devraient être
publiés.
De son côté,
le FBI est resté sur sa position, que l’enquête ouverte de la famille
saoudienne a révélé en fin de compte qu’il n’y avait pas de liens avec les
pirates de l’air du 11 septembre.
Néanmoins,
les avocats et les journalistes enquêtant sur l’affaire ont affirmé au Beast
que tel n’était pas le cas. Ils prétendent qu’une source confidentielle du
contre-terrorisme leur a parlé de l’enquête, et qu’elle révélait qu’il y avait
eu des appels téléphoniques entrants et sortants de la maison de la famille Saoudienne
en relation avec les pirates de l’air.
Ils
maintiennent en outre que la liste des visiteurs de l’entourage restreint de la
famille montre que l’un des dirigeants des réseaux du 11 septembre, Mohammed
Atta, avait visité la maison en compagnie d’un autre pirate de l’air, Ziad
Jarrah. De supposés contacts entre la famille et trois pirates de l’air ont été
documentés par le FBI, selon l’ancien Sénateur Graham.
Que le juge
responsable analysant l’enquête du FBI décide de divulguer tous les documents
ou que d’autres mises à jour sur l’affaire sortent, l’administration Obama est
soumise à forte pression pour déclassifier les 28 pages du rapport sur le 11
septembre, qui traitent des liens entre l’Arabie Saoudite et le 11 septembre. La
Maison Blanche analyse actuellement les dossiers et on s’attend à une décision
de sa part en juin.
Mercredi, un
ancien membre de la Commission sur le 11 septembre, le Républicain John Lehman,
a affirmé que des preuves sont constituées impliquant des employés du
gouvernement Saoudien pour assister les pirates de l’air à l’exécution des
attaques.
« Il y a eu beaucoup de contributions de
la part de nationaux Saoudiens dans le soutien aux pirates de l’air, et
certains d’entre eux travaillaient pour le gouvernement Saoudien », a-t-il
déclaré au Guardian. « Notre rapport n’aurait jamais dû se lire en
disculpant l’Arabie Saoudite. »
John Lehman
au cours de ses audiences sur le 11 septembre
Lehman a également pris ses distances lors d’une déclaration récente des anciens président
et vice-président de la Commission sur le 11 septembre, qui ont affirmé qu’un
seul employé du gouvernement Saoudien était « impliqué » au cours de
l’enquête. Le Guardian a écrit qu’au moins cinq d’entre eux étaient
« fortement suspectés » d’y être impliqués, selon Lehman.
« Ils n’ont peut-être pas été inculpés,
mais ils étaient certainement impliqués », a-t-il déclaré. Lehman s’est
associé à Graham pour inciter l’administration Obama à publier les 28 pages
classifiées.
Dans un
éditorial du Washington Post, Graham a affirmé que les documents seraient
utiles pour décider le peuple Américain à réfléchir sur plusieurs questions, y
compris si les pirates de l’air auraient pu mener les attaques de leur propre
initiative sans savoir l’anglais, avec peu de formation et sans avoir jamais
mis les pieds aux Etats-Unis.
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Veterans’
Today ©
Traduction
Patrick T rev. Isabelle
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