par Patrice-Hans Perrier
Le Québécois André Sirois, juriste et fonctionnaire à l’ONU, aurait bien des choses à dire sur la corruption qui y règne.
Rien ne va plus à l’ONU, une organisation mondialiste qui n’arrive pas à faire consensus à l’intérieur de ses murs et à l’extérieur. Le Québécois André Sirois s’est qualifié devant 4 000 candidats pour aboutir au département des conférences de l’ONU. Son nouveau poste de traducteur juridique lui aura permis de prendre le pouls de l’intérieur d’une institution qui est le lieu de multiples affrontements.

L’ONU arbitre des conflits à l’international

André Sirois a eu la chance de mettre sur pied le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), une instance qui a démarré en novembre 1994. Ce tribunal était placé sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations Unies afin de juger les individus responsables d’actes de génocide, ainsi que d’autres violations graves du droit international humanitaire, tout cela dans le contexte des extraordinaires violences qui se sont déroulées à cette époque au Rwanda.

L’ONU ne donne pas l’exemple à l’interne

André Sirois affirme, dans le cadre d’un entretien mené auprès du média alternatif Le Bonnet des Patriotes, le 4 novembre à l’Hôtel des Gouverneurs à Montréal, qu’il a été obligé de dénoncer son chef hiérarchique d’alors, le greffier du TPIR, en raison de nombreux vices de procédures et dysfonctionnements de cet appareil judiciaire.
Il a gagné sa cause au sein des instances internes de l’ONU et cette victoire aura permis de remettre en cause le système de justice de l’ONU, une machine qui ne fonctionne qu’à l’interne et qui n’a de comptes à rendre à personne.