Publié par Moti
Nissani le 23 avril 2015 –
« Je déclare l’argent et la politique unis. Vous
pouvez embrasser le candidat ».
Résumé:
Aux Etats-Unis,
les pots-de-vin sont une véritable institution. Les banquiers et leurs associés
achètent les politiciens, les magistrats et les fonctionnaires en finançant les
élections et les réélections, pourvoyant des avantages et de petits privilèges,
fournissant l’accueil des médias et universitaires.
Les candidats
récalcitrants et les fonctionnaires en poste sont évincés au profit d’opposants
mieux disposés en les privant de financement de campagne – ou par la
diffamation, des incarcérations ou des assassinats.
Une fois qu’ils ne
sont plus en place, la corruption rétroactive entre en jeu par le biais de
promotions, de conférences lucratives, de tournées promotionnelles et de
contrats pour des livres et d’offres d’emploi.
Comme résultat de cette corruption (et de son cortège
d’actions de cape et d’épée) :
1. Les
Américains ne sont pas aussi libres, en sécurité, et aussi riches et en bonne
santé qu’ils pourraient l’être.
2. Les
politiciens, magistrats et hauts-fonctionnaires du gouvernement engrangent les
promotions, des millions de dollars, une citation favorable dans les livres
d’histoire, et l’approbation du public.
3. Une
petite poignée de familles bancaires et leurs proches associés dans les sphères
des affaires, de l’armée et du renseignement deviennent extraordinairement
puissants et riches.
4. La
démocratie américaine vit ses derniers jours.
« Le déséquilibre entre riches et pauvres est la
maladie la plus ancienne et la plus fatale de toutes les républiques. »
- Plutarque
« La règle d’or de la politique américaine : qui
possède l’or, règne. » - Anonyme
« A peu près tous les politiciens du monde occidental sont
au fond, des employés de la classe dirigeante, qui est constituée d’une poignée
de familles traditionnellement puissantes comprenant les Rothschild et les
Rockefeller. » - JG Vibes, 2013
« Il est souvent moins cher d’acheter un député qu’une
voiture d’occasion. » - Eric Margolis, 2015
« Vous pouvez avoir une démocratie authentique ou des
inégalités de revenus gargantuesques; mais vous ne pouvez pas avoir les
deux. » - Anonyme
« Nous avons des politiciens qui mènent des campagnes
avec l’argent des sociétés privées. Alors ne me racontez pas qu’ils ne
retournent pas leur veste, pour leur lécher le cul. »
- Iris Dement
L’article initial
de cette série affirmait que les Etats-Unis d’Amérique sont contrôlés par un
Gouvernement Invisible (=banquiers) et que la version des banquiers de la
démocratie repose sur d’immenses piliers qui se renforcent réciproquement les
uns les autres. Les deuxième et troisième articles prouvaient l’existence et
l’impact historique du pilier des actions de cape et d’épée. Le présent article
se concentre sur un autre pilier : la corruption au grand jour.
Acheter les
politiciens, les magistrats et les fonctionnaires :
Aux Etats-Unis,
pour être élu « le plus important n’est pas d’arbitrer dans le bons sens
ou d’avoir l’intégrité personnelle, ou une vocation pour la justice. Ce qui
compte le plus c’est l’argent. Beaucoup d’argent. » (1)
En effet, dans une
étude, l’argent est apparu comme « l’élément le plus important et le plus
essentiel dans l’activité et l’efficacité d’un parti politique durant les
années 1980. » (2)
En 1987, le chef
de la majorité au Sénat en appelait à ses collègues :
« Je suis
fermement convaincu que la grande majorité des sénateurs – des deux partis –
savent que le système actuel du financement des campagnes électorales nuit au
Sénat, porte atteinte à leur capacité d’être les meilleurs sénateurs de cette
nation et pour les citoyens de leurs Etats respectifs, génère des tensions dans
leur vie de famille en demandant plus de temps que leurs responsabilités
officielles ne l’exigent, et détruit la démocratie que nous chérissons tous en
érodant la confiance du public dans son intégrité. Si nous ne faisons pas face
à un problème de cette importance pour le régler, nous ne pouvons que nous en
prendre à nous-mêmes pour les résultats tragiques qu’il va provoquer. »
(4)
En 1999, un
analyste politique de renom commentait un scandale qui aboutit à une audience
publique au Sénat américain :
« Le côté
mielleux de la politique américaine qui dérape apparaît aux yeux de tous,
révélant comment les sénateurs américains farfouillent à la recherche des fonds
de campagne provenant d’intérêts qui monnayent leurs faveurs pour gagner en
influence … Même si tous les cinq sénateurs sont blanchis en fin de
compte, cette procédure en forme de procès ressemble à un verdict public que ce
système en lui-même est coupable de meurtre, de tous les chefs d’accusation …
(Ce scandale) n’est pas différent en substance des intérêts de l’industrie de
la défense qui prodiguent de l’argent aux membres des comités des forces armées
… ou des intérêts de Wall Street qui alimentent les campagnes des bénéficiaires
qui supervisent la législation de l’industrie boursière. Ce sont toutes les
ficelles de la sombre tapisserie qui asphyxie notre système politique, comme
une couverture nauséabonde sous laquelle les législateurs couchent dans le même
lit que ceux qui leur accordent des faveurs pour de l’argent. Il existe un
terme pour ceux qui sollicitent de telles attentions, et ce n’est pas
« sénateur ». (3)
En 2013, Bill
Moyer faisant un discours sur l’Etat de l’Union, se lamentait par une charade
connue :
« Vous êtes
devant le Congrès le plus cher que l’argent puisse acheter. Les élections de la
Chambre des Représentants à l’automne dernier ont coûté plus d’un milliard de
dollars. Il a fallu plus de 700 millions de $ pour élire un tiers du Sénat. Les
deux candidats à la présidence ont réuni plus d’un milliard chacun.
« Donc
étudions quelques clichés de l’Etat de l’Union. Il s’agit du porte-parole de la
Chambre, John Boehner, bien sûr. Il a amené son parti à protéger Wall Street
contre toute supervision et l’exempter de toute responsabilité. La finance, les
assurances, et l’immobilier lui ont donné plus de trois millions de dollars
l’année dernière.
« Eric Cantor
est le président de la majorité républicaine à la Chambre des Représentants.
Parmi ses plus importants donateurs figure Goldman
Sachs, le grand maître bancaire des instruments financiers d’assurances
adossés à l’immobilier qui ont failli couler l’économie mondiale en 2008.
« Le Sénateur
Robert Menendez, démocrate du New Jersey, se trouve probablement dans des eaux
troubles. Il est actuellement sous le coup d’une enquête judiciaire pour des
allégations selon lesquelles il serait intervenu au niveau des services
gouvernementaux à la demande d’un grand donateur.
« Et puis il
y a Fred Upton, républicain du Michigan, président de la commission de
l’Energie et du Commerce à la Chambre. Quelle coïncidence. L’industrie du
pétrole et du gaz est un de ses plus gros donateurs, lui ayant permis de lever
les quatre millions de dollars qu’il a dépensés l’année dernière pour gagner sa
réélection.
« La
Sénatrice Kirsten Gillibrand et le Sénateur Chuck Schumer, démocrates de New
York, ont Wall Street dans leur circonscription et comme patron. Ses plus
grands contributeurs à elle comprennent JP Morgan Chase, Goldman Sachs et les
cabinets d’avocats qui les conseillent. Ses plus grands donateurs à lui comprennent
des sociétés de courtage et d’investissement en bourse, des cabinets d’avocats
et de conseils juridiques et des lobbyistes. »
.
En 2015, Eric
Margolis écrivait:
« (En 2015) il
y a eu la visite triomphale au Congrès du Premier Ministre d’Israël … du parti
de droite qui donna lieu à un étalage véritablement révoltant de flagornerie,
de servilité et de léchage de cul du Congrès … qui s’est levé pas moins de 23
fois pour l’applaudir avec ravissement. (7)
« Et tout cela
pour un dirigeant étranger qui était venu insulter et humilier le Président
américain et pousser les Etats-Unis à une guerre contre l’Iran.
« Depuis qu’un
Sénat romain servile a voté en approuvant la nomination du cheval favori de
l’Empereur Caligula, Incitatus, au poste de Consul impérial, c’était la
première fois qu’on assistait à un spectacle aussi embarrassant.
Une ancienne
statue, représentant probablement Caligula, un des empereurs psychopathes de
Rome, chevauchant Incitatus.
Sans doute pour
s’efforcer de se moquer des prétentions au pouvoir de tout autre que lui,
Caligula avait apparemment envisagé de nommer Incitatus au poste de Consul de
l’Empire.
« Tout comme
les sénateurs romains, les représentants du Congrès étaient motivés par la peur
et la cupidité. Ils connaissent la base principale de la politique
américaine : si vous ne suivez pas les directives du puissant lobby
israélien, vous pouvez faire une croix sur votre prochaine élection, vous subirez
les attaques des médias, et cela signifiera la fin de votre carrière
politique. »
Voici l’un des
milliardaires qui se cache derrière cette Trahison du Congrès :
Sheldon Adelson avec Netanyahou
Le parrain des
jeux et casinos :
Sheldon Adelson a
investi 92 millions de $ dans l’élection présidentielle de 2012.
[Sheldon Adelson] “Avait
menacé d’investir des sommes d’argent illimitées pour empêcher la réélection de
tout Sénateur ou Représentant du congrès qui serait absent lors du discours de
Netanyahou …
Pour la prochaine
élection présidentielle, Adelson s’y est pris très tôt. Il a convoqué à son
siège du casino de Las Vegas tous les candidats républicains pour bien leur faire
comprendre qu’ils lui devaient allégeance – à lui et à Netanyahou. » (5)
Récompenser les
Politiciens, les Magistrats et les Fonctionnaires du Gouvernement pour leur
obéissance
Quelques exemples
– parmi des milliers – feront l’affaire.
- Le Département de la
Défense et les Forces Armées ne peuvent faire des dons de campagne, mais
ils contrôlent d’énormes sommes d’argent. Evidemment, une partie de ces
montants, par la grâce du peuple américain, a été utilisée pour faire
progresser des projets qui étaient contraires à l’intérêt national.
Jusqu’à ce qu’il soit démantelé en 1965, le fameux Escadron 999 de la
Réserve de l’Air Force commandé par le Major Général (Sénateur) Barry M.
Goldwater, US AF … permettait à quatre-vingt trois membres du Congrès et
sénateurs de passer de brèves périodes de service actif dans des postes
d’observation principaux comme Londres et Paris. » (6)
- Il y avait autrefois un obscur
Représentant du Michigan du nom de Gerald Ford. En 1963, il a fidèlement
servi les banquiers dans une commission dont le vrai travail consistait à
effacer les preuves de l’assassinat du Président J.F. Kennedy. Au cours de
l’enquête proprement dite, Ford apparemment informait secrètement le FBI
sur deux de ses collègues de la commission qui ne semblaient pas assez
obéissants. Ford a également fourni au FBI des informations sur les
travaux de la commission. Des promotions importantes n’ont pas tardé à
suivre : 1965-1973 : Chef de l’opposition à la Chambre des
Représentants ; 1973-1974 : Vice-président des Etats-Unis ;
1974-1977 : Président des Etats-Unis.
- Allons voir au Royaume-Uni,
un pays partageant avec les Etats-Unis le même principe de Gouvernement
Invisible. « L’enquête criminelle au Royaume-Uni a débuté le 6
janvier 2004 lorsqu’un juge d’instruction (Coroner) de Buckingham palace chargé
des affaires de la Reine, a demandé au Commissaire de la Police
Métropolitaine, à l’époque Sir John Stevens, de mener des investigations
sur des rumeurs de dissimulation et de conspiration : selon
lesquelles le MI6, sur ordre de la Famille Royale, aurait délibérément
causé l’accident de voiture fatal tuant Diana et Dodi à Paris ». Pour
avoir dissipé ces rumeurs, les récompenses n’ont pas tardé à pleuvoir très
vite. En 2005 : alors que les enquêtes étaient toujours en cours,
Stevens devint Pair à vie. En 2007, Stevens devint le principal conseiller
du Premier Ministre chargé des questions de sécurité internationale, et
parallèlement, président de la commission de la règlementation des
frontières, puis président-honoraire de la Mutuelle de la Police. En 2011 président de la commission
d’études sur l’avenir de la police en Angleterre et au Pays de Galles. Et
il y eut bien sûr beaucoup d’autres récompenses.
- Revenons aux Etats-Unis,
« la Bonus Army (l’Armée supplétive) était la désignation populaire
d’un rassemblement de quelque 43 000 marcheurs – 17 000 anciens
combattants de la Première Guerre Mondiale, leurs familles et des
associations affiliées, qui se réunirent à Washington D.C. au printemps de
1932 pour exiger le remboursement en liquide de leurs certificats de
service … le Major général du Corps des Marines en retraite Smedley
Butler, une des personnalités militaires les plus populaires de l’époque,
rendit visite à leur camp pour les soutenir et les encourager. »
Butler, qui allait peu après faire avorter un putsch nazi, ne reçut plus
d’honneurs ni de décorations et mourut à l’âge de 58 ans. D’autre part,
trois autres militaires bien connus se trouvèrent disposés et volontaires
pour obéir aux ordres des banquiers et expulsèrent violemment leurs
propres retraités vétérans en détresse avec leurs épouses et leurs
enfants : Douglas McArthur, George Patton et Dwight Eisenhower. Tous
les trois connurent ultérieurement une ascension de carrière fulgurante.
- Les Rothschild, Rockefeller
et leurs alliés possèdent la Banque centrale des Etats-Unis. Ils exercent
leur influence sur cette institution d’importance critique à travers les
hommes et les femmes qui en sont les représentants (= « les gouverneurs »).
De 2006 à 2014, ce représentant était Ben Bernanke, dont le vrai travail
consistait à superviser et à légitimer l’enrichissement des banquiers aux
dépens des citoyens américains. Lors de sa retraite, les banquiers ne
perdirent pas de temps pour intégrer fermement leur loyal et compétent
serviteur dans le club des multimillionnaires. Ses avantages
comprenaient : des tournées de conférences à 1 000 000 $
pour 5 conférences, des contrats de publication de livres pour un montant
inconnu. (Ceci entraînait également un bonus supplémentaire en conférant à
leur protégé le statut d’expert légitime. Les banquiers peuvent enrichir
davantage Bernanke en constatant que chaque bibliothèque aux Etats-Unis et
ailleurs présente la plus grande escroquerie financière camouflée de toute
l’histoire du monde.)
Des
postes lucratifs dans un organisme de propagande des banquiers (=groupe de
réflexion de type Think Tank) et aussi dans un fonds de produits dérivés.
Récompenses
somptueuses futures : il n’y a rien qui empêche les banquiers de lui
octroyer le Prix Nobel ou de l’avertir, au moment opportun, de leurs futures
manipulations du marché de l’or ou des actions.
Un système
sécurisé ?
Pour garantir leur
emprise sans faille sur le système politique et financier américain, les
banquiers :
-
se reposent sur leur vaste
éventail de lavage de cerveau pour convaincre les électeurs que seuls les
candidats des banquiers sont dignes de considération.
-
achètent les deux candidats en
lice.
-
si rien ne fonctionne, on en
revient à l’approche de résolution du problème par la méthode de cape et
d’épée.
La corruption
est-elle payante ?
Le bon sens
suggère que les dons à des partis politiques valent bien leur investissement.
En effet, en 1984,
des études ont montré « une corrélation troublante entre … les
contributions de campagne et la manière dont les membres du Congrès … votent sur des projets de lois importantes
concernant des groupes de pression particuliers. » (8)
En fait, la
corruption au grand jour est la pierre angulaire du monde de
l’investissement :
« Une étude
récente et méticuleuse de la Fondation Sunshine a mené une analyse quantitative
de la corruption politique. L’étude ne se focalisait que sur un aspect de la
corruption au grand jour: la rentabilité de l’investissement. Il s’avère que le
meilleur investissement qu’une société puisse faire est le lobbying (avec des
poches pleines d’argent) et la corruption des politiciens.
« Selon l’analyse
de la fondation, menée entre 2007 et 2012, 200 des sociétés les plus actives politiquement
ont dépensé un montant global de 5,8 milliards de $ en lobbying au niveau
fédéral et en dons de campagnes. Ce qu’elles ont dépensé n’est rien par rapport
à ce qu’elles ont récolté en retour : 4 400 milliards en commandes et
aides fédérales. » (760 $ de retour pour chaque dollar investi).
« Les
citoyens américains ne se demandent-ils jamais où vont 2 de chaque dollar
d’impôt qu’ils payent au Gouvernement fédéral ? Maintenant ils ont la
réponse exacte et quantifiée. Cet argent va aux 200 plus grandes sociétés politiquement
actives aux Etats-Unis. C’est le prix que paie chaque Américain moyen par
ignorance servile, ou par indifférence à un système digne de Caligula. »
Pour
Conclure :
Il semble évident
qu’en ce qui concerne la corruption au grand jour, ce qui manque n’est pas la
connaissance, mais l’indignation. Une grande part de ce cirque se déroule au
grand jour, et pourtant nous semblons amorphes. Peut-être les banquiers ont-ils
endormi nos facultés morales en pervertissant le langage. Peut-être y sont-ils
arrivés en nous exposant à la violence sans fin, à regarder des séries
télévisées et des films au cinéma, à servir dans l’armée, à passer du temps en prison ou à avoir affaire
à la police. Peut-être les banquiers ont-ils utilisé le système éducatif et les
principaux média pour éteindre notre curiosité, rendre nos vies banales vides de
toutes aspirations, nous entourer de loisirs infinis et réduire notre aptitude
à réfléchir par nous-mêmes.
Les banquiers
utilisent également des arguments spécieux pour nous engluer dans le
conformisme : ils font comme si la corruption était un état de fait
normal, rendant ainsi difficile d’imaginer un monde qui ne soit pas régi par
l’argent et les escrocs.
Et puis, ils nous
parlent de leur droit de dépenser leur argent durement gagné comme bon leur
semble. Peu importe que d’énormes inégalités de richesses soient malsaines,
injustes, artificielles, immorales et non-démocratiques. Peu importe que dans
une démocratie authentique les gens votent pour une plus grande égalité –
ne serait-ce que par intérêt personnel. Peu importe que « derrière chaque
grande fortune se dissimule un grand crime ». Peu importe que presque tous
nos « capitaines d’industrie » aient gagné leurs milliards grâce à
leur naissance ou à leur cupidité excessive, leur manque de scrupules, leurs
collusions ou leur relations politiques.
Nous sommes tous
d’accord, personne n’a le droit de crier au feu dans un théâtre bondé. Pourquoi
au nom du ciel, des gens comme le milliardaire héréditaire Evelyn Rothschild,
le parrain du crime ukrainien Rinat Akhmetov, le spéculateur invétéré de
devises George Soros ou le patron des casinos Sheldon Adelson aient le droit de
saboter tous nos rêves d’un monde meilleur ? Pourquoi auraient-ils le
pouvoir de compromettre la démocratie, le système judiciaire, la qualité de la
nourriture, de l’eau – et l’existence future de l’humanité – en achetant les
politiciens, les fonctionnaires du gouvernement et les magistrats ?
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Remarques et
Références
(1)Public Citizen, Fall 1983, p. 6.
(2)Malbin, Michael J. (Ed). Money and Politics in the United
States(1984), p.105.
(3) Gannon, James P. The Detroit News, November 16, 1990, pp. 1A, 6A.
(4)Kubiak, Greg D., The Gilded Dome (1994), p. 122
(5)The correct transliteration into English is “Netanyahoo,” not
“Netanyahu.” The incorrect version was
chosen, for obvious reasons.
(6)Yarmolinsky, Adam and Foster, Gregory D. Paradoxes of Power (1983),
p. 31.
(7)This is neither the first time, nor the worst: in 2011, in a disgraceful,
shocking, display of subservience, Netanyahoo received 29 standing ovations.
(8) Public Citizen, Spring 1984,
p. 6.
https://www.youtube.com/watch?v=asGvjbfIASA
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Moti Nissani: sa biographie
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Française Patrick T. Rev Isabelle
Crédit Photos, VT
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