Les Piliers de la “Démocratie” Américaine :Etudes de cas de Cape et d’Epée
[Les
membres du Gouvernement Invisible] vont continuer d’augmenter leur pouvoir,
jusqu’à ce que le monde entier stupide, le monde entier crédule, le monde
entier ingénieux, tombe entre leurs mains. Quiconque les défierait, tenterait
de révéler leur existence, de les démasquer et les mettre à nu, sera assassiné,
ridiculisé, considéré comme fou, ignoré ou dénoncé comme un illuminé. —Taylor
Caldwell, Captains and the
Kings, 1972
L’article préliminaire à cette
série posait la question: comment les membres du gouvernement invisible de
l’Amérique (les banquiers) ont-ils réussi à augmenter leur pouvoir avec une telle
régularité aux dépens de la grande majorité des citoyens ? Comment ont-ils
réussi à s’en tirer en mettant en péril sans vergogne les fondements mêmes de
toute vie physique et biologique ? Comment au nom du ciel la grande
majorité des gens en sont-ils arrivés à devenir les pom-pom girls du péril qui
les menace ?
La réponse à cette question
réside dans le fait que l’édifice d’exploitation Américain, de parasitisme,
d’esclavage, de guerre perpétuelle, et d’écocide repose sur d’énormes piliers,
qui se soutiennent les uns les autres.
Cet article et le prochain se
concentrent juste sur l’un de ces piliers.
Occasionnellement, un champion
du peuple ou un observateur représente une menace pour le système machiavélique
en lui-même. Dans ce genre de cas, les oligarques au sommet recourent à l’assassinat psychologique ou au
sens propre le meurtre. Ils humilient, diabolisent, intimident, traînent dans
la boue, harcèlent, plongent dans la misère, accusent faussement, emprisonnent,
empoisonnent ou font sauter la cervelle de quiconque sur terre, menaçant leur
contrôle. Ce schéma de comportement a un corollaire évident : quand des
amis du peuple souffrent ou meurent prématurément, les premiers suspects sont
les banquiers.
Organisation de scandales,
humiliation, perte d’emploi, incarcération
Les techniques de cape et d’épée
du gouvernement invisible remontent très loin dans l’histoire du monde. En
voici un exemple de 1919 (Upton Sinclair, The Brass Check) :
« Il y avait un certain
dirigeant syndical en Amérique, qui avait lancé avec succès une grève
importante. On avait tenté en vain de le corrompre, et finalement on lui avait
envoyé une femme pour le séduire, et elle l’a entraîné dans une chambre d’hôtel,
et à une heure du matin, quelqu’un a enfoncé la porte, et le dirigeant syndical
a été menacé de voir son histoire publiée dans les journaux, prête à être mise
sous presse quelques minutes plus tard. Cet homme avait une femme et des enfants,
et a dû faire un choix entre eux et la grève ; il a mis fin à la
grève, et le syndicat est parti en lambeaux. Cette anecdote m’a été
rapportée, non par un Socialiste, non par un activiste syndical, mais par un
représentant bien connu du gouvernement américain, une personnalité catholique
en vue …
« Dans les cas extrêmes,
ils iront aussi loin qu’ils l’ont fait dans le cas du Juge Lindsey – en utilisant
de faux témoignages sous serment et une fausse organisation réformiste pour leur
donner un semblant de légitimité - Lindsey, le savez-vous, avait consacré sa
vie à fonder un tribunal pour enfants qui devait être animé par l’amour et non
par la terreur. L’amour des enfants – ah, oui, toutes les officines à scandales
savent ce dont je veux parler ! Donc ils ont rassemblé tout un ensemble de
faux témoignages sous serment accusant Lindsey de sodomie. »
Faisons un bond dans le
temps : les Rockefeller règnent toujours en maîtres en Amérique, et ils
utilisent toujours les mêmes tactiques. Nous ne pouvons pas relater ne
serait-ce que 0,0001 % de leurs crimes, donc concentrons-nous sur le cas du détenu
N° 40892-424 : l’ancien gouverneur de l’Illinois Rod
Blagojevich.
« Rod Blagojevich avait
menacé de mettre fin à l’accord entre l’Etat (de l’Illinois) et la Bank of
America à propos de la fermeture d’une usine à Chicago (banque privée basée à San Francisco, encore appelée « la banque
des Jésuites », NdT.) Le 8 décembre 2008 (le jour précédant son
arrestation), tous les services de l’Etat ont reçu l’instruction de cesser
toute relation commerciale avec la Bank of America, pour faire pression sur la
banque afin qu’elle accorde les prêts. Blagojevich a déclaré que la plus grande
banque de détail aux Etats-Unis ne ferait plus d’affaires avec l’Etat de
l’Illinois à moins qu’elle n’accorde des prêts à la société Republic Windows
and Doors, dont les salariés occupaient l’usine en grève. John Douglas, ancien
conseiller général de la FDIC (Federal Deposit Insurance Company) et avocat de
la Bank of America, a qualifié le pari de Blagojevich de dangereux.
Un jour après que ce gouverneur
populaire ait soutenu le peuple contre les parasites bancaires, la Gestapo
fédérale (délicat surnom du FBI, NdT.) l’a arrêté – apparemment pour avoir fait
ce que la plupart des politiciens américains font tous les jours.
Selon une publication des médias
des conglomérats :
« Le gouverneur en disgrâce
de l’Illinois a été condamné durement à 14 ans de prison ce mercredi, pour
avoir essayé de vendre le siège vacant du Président Obama, une des peines les
plus sévères jamais prononcées en cas de corruption. Il a fallu deux procès
pour que les procureurs réussissent à faire condamner Blagojevich. Alors que
Blagojevich purgera probablement sa peine dans une prison de faible sécurité,
il sera en grande partie coupé du monde extérieur. Les visites de sa famille
seront très limitées. Blogojevich devra partager sa cellule avec d’autres
détenus, et il devra accomplir un travail domestique de huit heures par jour –
probablement nettoyer les toilettes et nettoyer les sols – pour juste 12 cents
de l’heure. »
Mon essai Encyclopédie de Cape et d’Epée est rempli à ras bord de ce genre d’injustices.
Il y a, par exemple, l’ancien Gouverneur de l’Alabama, Don Siegelman, qui a
subi des persécutions injustes et intentionnelles et qui purge une peine de 7
ans de prison.
Le puissant ex-Gouverneur de
l’Etat de New York, Eliot Spitzer, a seulement été humilié et viré de son poste
pour avoir tenté de mettre délicatement un frein aux escroqueries de Wall
Street.
Les banquiers ont également été
plus gentils avec un autre de leurs copains subordonnés, Dominique Strauss-Kahn,
qui essayait, ne serait-ce que d’humaniser légèrement leur Fonds Mafieux
International (le FMI, NdT.). De plus, Strauss-Kahn était en voie de devenir le
prochain Président de la France – apparemment sans avoir obtenu l’accord
préalable des banquiers.
Allez-y et Tuez votre voisin
A
Salt Lake City, Joe, lui ai-je dit …
Ils
t’ont accusé de meurtre dans un coup monté
Les
magnats du cuivre t’ont tué, Joe
Ils
t’ont abattu, Joe, c’est moi, Alfred Hayes, qui l’affirme
[Note: « Joe Hill, un grand organisateur
[syndical] et poète, a été exécuté en 1915 pour un meurtre qui était considéré,
de l’avis général, comme un coup monté contre lui. »]
Trois récits – parmi des
centaines qui sont documentés – devraient aider le lecteur à comprendre qu’une
petite poignée d’individus qui contrôlent les Etats-Unis et le Monde occidental
sont des meurtriers.
Dag Hammarskjöld
Pour rendre le premier récit un
peu plus convaincant, j’ai décidé d’ignorer les historiens indépendants et les
« théoriciens de la conspiration » et de me limiter aux médias et la
presse des Rockefeller et des Rothschild (qui à leur tour doivent opérer avec un
handicap, celui de paraître crédibles à leurs lecteurs).
Le Suédois Dag Hammarskjöld
était Secrétaire Général des Nations Unies. En septembre 1961, il voyageait en
avion pour une mission de paix en compagnie de 15 autres personnes lorsque son
avion fut abattu. (1)
La première question que se pose
un enquêteur est : A qui profite la mort d’Hammarskjöld ? Voici
l’article de la British Broadcasting Corporation
(BBC) :
« Au Congo, une des
questions était de savoir qui allait contrôler la province méridionale du
Katanga, riche en cuivre, en uranium et en étain. La Belgique, ancienne
puissance coloniale de la région, soutenait un mouvement séparatiste mené par
Moïse Tshombé, tout comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis, qui avaient des
intérêts miniers dans la région.
« Mais M. Hammarskjöld a
soutenu depuis le début les autorités centrales élues du Congo – le Premier
Ministre Patrice Lumumba, dont le gouvernement a l’appui des Soviétiques, et
plus tard, après que M. Lumumba ait été renversé et assassiné, le Premier
Ministre Cyrille Adoula.
« M. Hammarskjöld voulait
arriver à une solution négociée entre M. Tshombé et le gouvernement central, un
objectif qui est devenu d’autant plus urgent après que les casques bleus de
l’ONU se soient trouvés eux-mêmes dépassés en puissance de feu lors d’une
opération violente visant à repousser des mercenaires étrangers hors du
Katanga.
« M. Tshombé l’attendait
pour un entretien à Ndola la nuit où il est mort. »
Assassiné par les banquiers : Patrice
Lumumba, Premier Ministre du Congo
Entre parenthèses,
nous devons rappeler à la BBC que Mr Lumumba a été assassiné par le duo MI5/CIA.
Si ce duo est capable de tuer un chef d’Etat pour arriver à ses fins, pourquoi
ne tuerait-il pas le dirigeant des Nations Unies, un nouvel arrivant assez naïf
pour essayer de contrecarrer leurs plans ?
Il est évident que
l’Union soviétique avait toutes les raisons de garder Hammarskjöld en vie,
alors que les chiens de garde des banquiers (Etats-Unis/Royaume Uni) avaient
tout intérêt à son décès.
Ensuite, notre
détective aimerait consulter les preuves que Hammarskjöld a été assassiné. Coverupedia nous dit :
- En
2001, une enquête approfondie est arrivée . . . à la conclusion
que la mort de Dag Hammarskjöld en 1961 « était un meurtre commis en
partie au profit des compagnies minières. »
- De
l’avis de l’ancien Président américain Harry Truman, Hammarskjöld :
« était sur le point de réussir quelque chose lorsqu’ils l’ont tué.
Notez qu’il a dit « lorsqu’ils l’ont tué.»
- Tout
comme Aldo Moro ou Martin Luther King, Hammarskjöld devait connaître à
l’avance les risques qu’il courait. Il a dit lui-même : « Celui qui
veut être sacrifié sera sacrifié – en fonction de la pureté de son cœur. »
Et là encore sur la BBC:
- « En
1998, la Commission sud-africaine pour la Vérité et la Réconciliation, dirigée
par Desmond Tutu . . . a suggéré que la CIA, le MI5 et les services
de renseignement sud-africains étaient impliqués dans le sabotage de
l’appareil. »
- « En
2005, le dirigeant de la mission d’information militaire des Nations Unies
en 1961 . . . avait remarqué un trou rond sur le front de Hammarskjöld
lorsqu’il a vu le corps à la morgue. Il aurait pu s’agir de l’orifice
d’entrée d’une balle, dit-il et il avait été mystérieusement effacé sur
les photographies officielles. »
- « L’universitaire
britannique Susan Williams . . . recense diverses observations suggérant
qu’il « était évident pour elle qu’il y avait eu maquillage».»
Puis,
le New York Times:
- « Deux officiers du renseignement militaire américain . . . travaillaient à des centaines de kilomètres de distance l’un de l’autre à des postes d’écoute en mer Méditerranée. Tous deux ont entendu la preuve que l’avion avait été abattu, et l’un d’entre eux affirme que les Américains étaient impliqués d’une manière ou d’une autre. »
- «
Un panel de révision des Nations Unies chargé d’examiner le dossier en
2013 découvrit qu’il y avait « des preuves concluantes que l’appareil
avait fait l’objet d’un sabotage ou d’une attaque alors qu’il était en
approche pour atterrir».»
Donc, les propres médias des
banquiers ont discrètement résolu le problème pour nous. Nous n’avons pas besoin
d’une nouvelle commission pour laver notre linge sale et absoudre les
banquiers. Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle commission d’enquête pour
les décès de JFK, de Diana, du Dr. Kelly*, ou celui du 11 septembre – désignés
par les meurtriers eux-mêmes – pour dissimuler les faits. Nous connaissons
déjà la vérité: ce sont les banquiers qui ont tué Dag Hammarskjöld.
*Le Docteur David Christopher Kelly était un expert travaillant pour les
Nations Unies en Irak et qui s’apprêtait à révéler à un journaliste de la BBC
la supercherie des « armes de destruction massives » utilisée par le
gouvernement de T. Blair pour entrer en guerre contre l’Irak aux côtés des
Américains (NdT.).
Martin Luther King, Jr.
Le prochain exemple contourne à
nouveau les nombreuses enquêtes indépendantes, en se fondant sur le système
« judiciaire » américain.
Mis à part le cas douteux de la
commémoration de l’Anniversaire de Washington (qui dans certains Etats est
célébré sous le nom de Jour du Président), les Etats-Unis ne fêtent que deux
jours fériés séculaires dédiés à une personnalité : le Columbus Day et le
Martin Luther King Day. Les deux sont empreints d’une impudente hypocrisie :
Colomb était un meurtrier en série impitoyable alors que l’attitude courageuse
de Mr King contre l’impérialisme sanguinaire discriminatoire et la pauvreté
inutile avait d’abord été calomniée, puis virtuellement éradiquée de la mémoire
collective.
Ce qui a été effacé,
aussi : Incontestablement, le fait que le procès civil ait mis en cause le
gouvernement américain dans l’assassinat de King :
« Selon le verdict d’un
jury de Memphis rendu le 8 décembre 1999 … « Le Dr. Martin Luther
King a été assassiné dans le cadre d’un complot impliquant les services de
son propre gouvernement ». Près de 32 ans après le meurtre de King au
Lorraine Motel de Memphis le 4 avril 1968, un tribunal étend le cercle des
responsabilités de l’assassinat, au-delà du bouc émissaire James Earl Ray, au
gouvernement des Etats-Unis. »
…/…
Jim
Clifton
En février 2015, Jim Clifton,
PDG de Gallup, une des principales sociétés de conseil américaines, a osé
prendre parti pour des chercheurs marginalisés sans raison, et qui avaient
prouvé à de nombreuses reprises que les banquiers auraient fait honte à
Pinocchio. En fait, les banquiers nous mentent sur à peu près tout – les
guerres, l’air, l’eau, la nourriture, la santé, l’Ukraine, la Syrie, le reprise
économique, l’or de Fort Knox, les dépenses militaires, l’inflation …
En février 2015, Jim Clifton a
dû être éreinté par tout ce cirque :
« Le taux de chômage
officiel, qui fait cruellement l’impasse sur les chômeurs de longue durée et
souvent permanents ainsi que sur les gens déprimés en sous-emploi, équivaut à
un Gros Mensonge ».
Un jour après, l’intrépide
Clifton apparaissait à nouveau dans les journaux officiels :
« Les
chiffres qui proviennent du (gouvernement américain) sont très, très précis. Je
dois le dire très, très clairement, afin de ne pas « disparaître
subitement ». J’ai besoin de rentrer chez moi ce soir. »
La « rétractation »
sarcastique de Jim Clifton nous fournit une nouvelle confirmation de la
dangereuse approche de « cape et d’épée » des banquiers. En 2015, un
PDG d’une importante société de sondage est à l’antenne, « retirant »
sa déclaration à propos des banquiers menteurs parce qu’il sait que dire la vérité
en Amérique (par des gens qui ne peuvent être réduits au silence) équivaut à un
suicide.
Laissez-moi vous dire en passant
que le châtiment dans ce cas est garanti. Ils peuvent assigner la société de
Clifton en justice, faire pression sur d’autres sociétés pour cesser leurs
relations commerciales avec elle, harceler ou assassiner un de ses proches,
impliquer Clifton lui-même dans un scandale sexuel ou de drogue dans un coup monté
de toutes pièces, ou utiliser quelque autre arme dans leur arsenal créatif.
(1) Est
décédé le 18/09/1961 en Rodésie du Nord (l’actuelle Zambie)
D’autres études de cas sont
disponibles.
Le prochain article fournira des
preuves supplémentaires du pilier de cape et d’épée.
Traduction Patrick
T rev Isabelle
No comments:
Post a Comment