Matt
Drudge, le 7 octobre 2015
Matt
Drudge épingle les grands médias, Hillary Clinton et les Américains
« malsains » dans une de ses rares interviews
Matt Drudge, l’éditeur pionnier du
Drudge Report (sur internet), a averti mardi que le public américain était
« malade » et une proie facile pour les principaux médias homogènes –
qui pourraient permettre à Hillary Clinton de gagner la course à la Maison
Blanche, peu importe son âge et son état de santé.
Lors d’une interview rare et abordant
de nombreux sujets avec Alex Jones d’InfoWars, Drudge s’est tenu à l’écart des
caméras de Jones mais a pris la parole au micro en direct pour partager ses
réflexions sur la situation de l’Internet, le monde politique et la culture au
sens large. Ce qui suit est une transcription partielle de la prestation de
Drudge.
A propos des plateformes Internet :
« Je n’ai que faire du trafic de
Google. Cela ne m’intéresse pas d’avoir une référence de trafic par Google,
Bing ou Yahoo ou d’autres … Ils sont tous assoiffés d’être référencés, d’avoir
des ‘J’aime’ FB. Je n’ai pas besoin d’être aimé. » (FB)
A propos d’Hillary Clinton :
« Là où j’ai bien réussi, c’est
d’avoir eu des personnes des deux côtés. Ils ont toujours dit : ‘oh, mais
c’est un colporteur de rumeurs de droite’, principalement à cause de Lewinsky
et durant ces années là, lesquelles soit dit en passant, sont de retour.
Pourquoi ne voyons-nous pas les amants d’Hillary ? … D’où vient la
censure là-dessus ? Il y a tellement de sujets qui sont dissimulés sous le
tapis au quotidien. »
A propos des réseaux sociaux :
« Tout ce truc des réseaux sociaux
c’est de la frime. Facebook : ‘nous avons 2 milliards d’utilisateurs’ ?
C’est du déchet. C’est fait pour démoraliser l’individu. Je n’aurai jamais 2
milliards de ‘suiveurs’. L’Internet, c’est ce que vous en faites. C’est la même
bataille que c’était au début. Je me rappelle avoir eu ce débat avec Brit Hume
en direct sur C-SPAN. Il affirme : ‘l’Internet ne parle que d’OVNI et
toutes ces conneries.’ Et je lui dis :’Non, l’Internet c’est ce que tu en
fais’. Au début, ils dénigraient l’Internet. Ils le conspuaient … Maintenant
ils le transforment à leur image. Ce ne sont plus que des Twitt* interminables et monotones sans aucun sens, cela n’a aucun
sens ! Pour moi, ce ne sont qu’un tas de moucherons. Beaucoup de
confusion. La réalité de la situation de la vie sur Terre n’a pas changé. Nous
avons besoin de faits, d’évènements ; nous avons besoin de précisions sur
les choses. Pas de toute cette confusion. C’est presque … ils ont transformé l’Internet
à leur image, ces multinationales – et je pense qu’elles sont en train d’échouer. »
* ref twitter, Twitter a annoncé des
licenciements par Twitt hier (Ndt)
A propos du public américain :
Maintenant « A quel point les
Américains sont-ils malsains ? J’ai dit qu’ils pourraient bien mettre le
cerveau d’Hillary Clinton dans un bocal dans le Bureau Ovale et qu’elle serait
élue. Les gens sont vraiment malsains … Les gens sont prêts à se vendre, à
vendre leurs droits, à l’image de ces entreprises multinationales. »
A propos de la confiance aux plateformes en ligne des
autres :
« La raison pour laquelle il y a
tant de colère en ligne, également, c’est qu’un journal comme le Washington
Post va laisser la place à un commentaire sur la partie qui y est consacrée.
Ils n’en ont rien à faire de ce que vous pensez. C’est pourquoi vous vous
mettez en colère, que vous dites : ‘oh, je suis là en tant que citoyen et je
joue le jeu.’ Créez vos propres règles du jeu ! La raison pour laquelle je
suis là, Alex, c’est que vous avez créé vos propres règles du jeu. »
« Vous devenez célèbre sur YouTube
… vous naviguez sur la déferlante de Google. Créez votre propre espace.
L’Internet vous permet de créer votre propre dynamique, votre propre univers.
Pourquoi iriez-vous graviter vers l’univers de quelqu’un d’autre ? Et
c’est le genre de choses, encore une fois, où Drudge, pour moi, lorsque je le
considère maintenant, est l’anti- dote de cette pensée collective unique qui
fait qu’il n’y aucune différence entre tous ces sites. Vous montez et vous
descendez, nous parlons de cela. Quelle est la différence entre tous ces sites
web ? Il n’y en a pas. Entre Slate ou Salon ou BuzzFeed ou HuffPo – quelle
est la différence ? Il n’y en a pas. Et c’est une parodie. Cela ressemble
à un conglomérat étrange d’une pensée collective qui s’est développée dans une
ère dynamique qui devrait être percutante. Elle devrait être animée avec
beaucoup de controverses. »
A propos de l’avenir
des droits de reproduction électronique :
« Un magistrat de la Cour Suprême
m’a dit en face que c’était fini pour moi. Il m’a dit :’Matt, c’est fini
pour vous. Ils ont obtenu une majorité de votes pour faire respecter la loi sur
les droits de reproduction (copyright). Vous êtes marginalisé. Ils vont même
l’étendre aux manchettes des journaux – vous ne pourrez même plus utiliser les
gros titres. »
« Vous pensiez que l’Obamacare
était choquant … attendez de voir, ces lois sur les droits de reproduction avec
leurs décrets appliqués, et si la Cour Suprême décide que vous ne pouvez pas
avoir un site qui fait de liens web avec les gros titres des journaux sur tous
les moteurs à travers toute la toile. Cela signifiera la fin pour moi !
Parfait. Je me suis éclaté. Cela fera 20 ans l’année prochaine ou 20 ans à
partir de maintenant.
Un sacré parcours. Je n’aurai pas pu
aller aussi loin. Je me sens complètement … je suis allé aussi loin que je
pouvais sur la galaxie. Je veux toujours rester à l’extérieur. Mais je suis
allé sacrément loin, aussi loin qu’une personne puisse aller dans cet
environnement culturel. Mais je parle de l’avenir. Donc je ne sais pas pourquoi
ils ont réussi en poussant tout le monde dans ces petits ghettos des Facebook
et des Tweets et des Instagrams – ces Instas. C’est un ghetto. Ce sont des affaires. Ils vous pompent votre énergie. Ils
vous pompent votre énergie et vous n’avez rien en retour. Rien … En fin de
compte, c’est lassant, et les gosses sont sans cesse à la recherche de quelque
chose de nouveau. Sauf que la nouveauté c’est la propriété de la même foutue multinationale
ou financée par le même système bancaire.
A propos du traitement médiatique d’Hillary :
« Vous devriez être le plus grand,
maintenant, dorénavant. Avant que ce pays ne soit à ce point en régression, que
nous nous retrouvions avec le cerveau d’Hillary dans un bocal dans le Bureau
Ovale. Parce que c’est ce que nous allons avoir. Elle est vieille et elle est
malsaine. Elle n’est pas une candidate. Ils en font une candidate grâce à ces
émissions surfaites du genre Saturday Night Live ; c’est comme une tête
sur un piquet. Et puis on passe au Today show avec Savannah Guthrie – une tête
sur un piquet. Elle n’est pas une dirigeante viable, charismatique pour un pays
de 300 millions d’habitants – 380 si l’on y inclut les immigrants illégaux –
d’Américains. Donc les médias essaient de nous anesthésier. »
A propos des pouvoirs établis et du parterre présidentiel de
2016 :
« Ils essaient de raffermir leur
contrôle, oui, et il y a un sentiment de panique à cet égard. Vous regardez
Telemundo ou Univision, ils ont l’air paniqué … Trump arrive, dit quelques
phrases – juste quelques mots – et se propulse au sommet de la liste. C’est
intense. Imaginez que nous ayons une belle sélection de candidats qui parlent
beaucoup. Et je connais Cruz et Rand et tous les autres. Cependant, vous devez
être dynamique dans cette ambiance, car c’est un pays médiatique. Vous devez
être dynamiques dans les médias. C’est la seule chose qui marche. »
A propos des robots (sites automatisés) :
« Il existe déjà de nouveaux sites
automatisés – Google News, allo il y a quelqu’un ? En fait les idiots qui
lisent cette connerie pensent qu’il y a un humain derrière tout cela. Il n’y en
a pas. Vous êtes conditionnés pour être automatisés, même pour lire les
informations. Et Apple News ? Je ne sais pas en quoi cela consiste.
C’était tout aussi inquiétant. Le même projet des multinationales sur tout. Je
ne vois pas le monde de cette manière. Je vis dans un monde qui est libre,
coloré, vivant, plein d’opportunités, audacieux, un contre pouvoir – et c’est
ce qui a fait mon succès. »
A propos des atteintes à la liberté d’expression :
« S’ils ont assez de malades pour
l’élire, les statistiques démographiques vont prendre soin d’eux … donc c’est
déjà en cours. J’aimerais juste avertir ce pays, que oui, n’ayez pas ce faux
sentiment d’être une personne lorsque vous êtes sur Facebook. Non ce n’est pas
le cas. Vous n’êtes qu’un pion dans leur jeu !
A propos du châtiment à la Clinton :
« Regardez tous ceux qui ont du
succès dans les sondages, c’est parce qu’ils se font entendre … Je suis très
pessimiste pour cette course électorale, parce que je ne suis pas sûr qu’on ne
va pas se retrouver avec cette cervelle épouvantable dans le bocal du Bureau
Ovale qui s’appelait autrefois Hillary Clinton, qui souffre d’hyperthyroïdie –
aucun candidat de plus de 70 ans qui souffre d’hyperthyroïdie ne devrait être
élu Président, mesdames et messieurs. Ne le faites pas … Je tremble maintenant
en voyant que NBC lui a accordé un nombre illimité de temps d’antenne au cours
des dernières 72 heures, qu’Hillary est de retour et qu’elle est de retour pour
de bon. Maintenant ce que cela signifie pour vous ou moi – ce que cela signifie
pour moi, c’est que j’ai une longue histoire avec ces gens-là. Ils sont
affreux ; ils se comportent en salauds. Ils m’ont traîné en justice pour
30 millions de dollars la dernière fois – avec l’approbation du Président,
annoncée par le Secrétaire à l’information de la Maison Blanche. Une action au
civil. Ces gens là, – et ils n’avaient pas encore la NSA à l’époque … Hillary
Clinton avec la NSA ? Bonne chance si vous êtes contestataire ! Bonne
chance si vous êtes dissident. Snowden, j’échangerai bien ma place avec vous. Vous
pouvez rentrer et brûler en enfer, parce que c’est ce que ce sera. »
A propos du Sénateur Bernie Sanders (Sénateur sans étiquette
du Vermont, et candidat démocrate aux présidentielles) :
Taux de présence et de vote : 16%.
« Ouais, peut-être. Egalement
vieux. Vieux ! Est-ce que les Démocrates peuvent trouver quelqu’un de moins de
70 ans ? Que signifient ces vieux dans un pays plein de vie qui a besoin
d’avancer dans un nouveau siècle ? »
A propos du contrôle du port des armes à feu :
« Ils sont armés eux-mêmes, ou ils
ont des gardes armés qui les protègent. Ils n’ont pas à se soucier du danger.
Je mets Hillary au défi de se passer de son Secret Service*. Débarrassez-vous-en
immédiatement. Débarrassez-vous du Secret Service ; virez-les. N’ayez pas
de sécurité autour de vous ; pas d’armes pour vous protéger, Hillary. Je
vous mets au défi. Je vous mets au défi, Obama, idem. Lâchez vos armes, Obama.
Débarrassez-vous de votre Secret Service, Obama. Débarrassez-vous en
complètement. Sortez de la Maison Blanche sans escorte, Obama. Faites savoir à
tout le monde qu’il n’y a plus d’armes à la Maison Blanche, Obama. Vous savez
ce qui se passerait dans les 30 secondes ? Ces deux personnes ne seraient
plus sur la planète Terre. Donc ils nous demandent de nous débarrasser de nos
armes et de nos moyens de protection, ou – ou alors quoi ? Donc, c’est
quelque chose de très réel, et je ne vois pas comment cela peut être
sérieusement envisagé, sauf par les électeurs malsains. Vous ne devez pas sous-estimer
le nombre d’abrutis que sont les Américains actuellement. Ils sont vraiment
abrutis. Je suis plus en colère contre les Américains que contre Obama ou
Clinton. Je suis vraiment furieux contre les Américains abrutis. »
* Le Secret Service est le service
chargé de la protection des personnalités politiques
A propos des voix médiatiques qu’il admire :
« Vous êtes un personnage
romantique, Alex, en Americana. C’est romantique ce que vous faites ici tous
les jours. C’est vraiment le cas. C’est du romantisme. Parce que vous êtes un
Américain qui se dresse, fermement, contre ces vents contraires – ouah, ce
qu’ils soufflent fort. Mais vous êtes là. Et vous n’êtes pas seul. Limbaugh,
Savage, Hannity, Levin.
Il y a beaucoup de gens sur les ondes
qui sont aussi courageux. Ils sont courageux et ils le vivent. Je les ai tous
rencontrés ; je suis ami avec eux, tous. Ils travaillent également tous contre
le vent dans une Amérique qui a besoin de se retrouver. »
A propos du fait que l’humanité puisse survivre dans les 100
prochaines années :
« Il y a une loi dans l’univers.
Nous pourrions voir la faille de San Andreas se fissurer cette nuit. Vous
n’avez rien à voir avec cela. Vous pourriez avoir un super ouragan qui – regardez
ce que cela a provoqué à près de 300 à 400 kilomètres des
côtes de Caroline du Sud – imaginez si une tempête de catégorie 5 s’abattait
sur la baie de Chesapeake. Ils peuvent toujours dire : ‘eh bien, c’est
l’humanité qui a provoqué cela’. Non, c’est notre Mère Nature qui décide. Donc
allons-nous survivre ? Je suis sûr que oui. Serons-nous autorisés à nous
exprimer comme nous le faisons aujourd’hui ? Eh bien, nous pourrons
toujours prouver que nous le pouvions jadis. Donc je ne sais pas. Suis-je
optimiste en ce qui me concerne ? Personnellement oui. Je suis fort. Il
n’y a pas beaucoup de choses qu’ils puissent faire. Ils pourraient me tirer
dessus au laser, ils pourraient me viser avec un drone, ils pourraient me tirer
dessus au plutonium, ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais spirituellement,
je suis prêt. C’est bon. Donc ils ne peuvent plus me faire grand-chose. »
A propos du contrôle des contenus des informations :
« J’aimerais juste qu’il y ait
davantage de médias qui ouvrent la voie et qui soient indépendants, et c’est
pour moi, le grand danger du paysage médiatique actuel. Vous avez ces grandes
sociétés comme le New York Times et Amazon maintenant avec l’acquisition du
Washington Post, et Time Warner, et tous se ressemblent. C’est ce qui est
effrayant. Et il y a tant d’informations au cours de la journée, et la raison
pour laquelle je pense que le Drudge Report est intéressant tous les matins c’est
qu’il ne dit pas exactement la même chose que ce que vous voyez partout
ailleurs. Et c’est parce que je ne suis pas relié à d’autres personnes. »
A propos de la classe sociale et de la richesse :
« J’ai beaucoup voyagé et j’ai vu
beaucoup de désespoir partout, beaucoup de tristesse. J’étais dans un aéroport
et, même là, une femme vendait des cartes de crédit de Southwest Airlines,
debout comme un robot. ‘Avez-vous-déjà-souscrit ? Etes-vous-un-membre-du-club’ ?
C’était tragique. Voilà une femme mûre avec un joli visage et je me
demande : ‘comment en est-elle arrivée là ? Qu’est-il arrivé à cette
culture pour qu’elle en soit arrivée à se comporter comme un robot ?’ Ils
vous enlèvent votre capacité à gagner votre vie, qui soit compatible avec ce
dont vous avez besoin. Donc je suis un peu effrayé quand je voyage. D’un autre
côté, quand je vais à New York et que je vois certains milliardaires – c’est
l’inverse ! Pas de limites. Vous savez, ils se battent pour des objets
artistiques. On est arrivé au point de rupture entre ceux qui ont tout, et ceux
qui n’ont rien.
A propos de la télévision politique :
« Pourquoi ne pouvons-nous plus
avoir des Gore Vidal-William Buckley sur la scène médiatique. Est-ce que vous
voyez qui ils recrutent, – qui ils recrutent pour leurs émissions ? Combien
ils sont rasoirs ? Tristes ! Tristes comme un lave-vaisselle … Où sont
les personnages flamboyants ? C’est ce dont l’Amérique a désespérément
besoin maintenant : des personnages intellectuellement flamboyants
qui peuvent tracer des voies différentes. Et c’est précisément ce qui manque.
J’ai eu la chance de rencontrer de
grandes célébrités de cette génération. Et il faut que je vous dise, ils sont
là. C’est juste qu’ils sont interdits d’antenne et cachés du public et on ne
fait plus appel à eux comme c’était le cas de Gore Vidal et de Buckley avec la
génération précédente. Ils n’avaient pas peur d’exprimer leurs idées. Cette
génération a peur d’exprimer ses idées, ou alors c’est qu’elles sont
censurées. »
A propos de la sécurité nationale – et de l’impeachment
(procédure de destitution du Président) :
« Nous n’avions jamais entendu
parler de ISIS (se prononce AIL – SIS - l’Etat Islamique en anglais, NdT.) jusqu’à
récemment … Saviez-vous que le terme était conçu pour être confondu avec le
Républicain Darrel Issa ? (se prononce AIL-SSA – Représentant Républicain de
Californie).Taux de présence et de vote : 57%.
Saviez-vous que c’était presque
cela ? Parce que Darrell Issa était un ennemi de cette administration à
l’époque. Vous savez, il y a eu une période où Obama aurait pu faire l’objet
d’une procédure de destitution. Et je pense que c’était au moment du scandale
de l’IRS (Service des Impôts directs, NdT.) ; c’aurait été l’occasion.
Vous procédez aux dépositions ; vous faites prêter serment au Président.
Vous remontez la piste. Obama aurait sans doute été destitué. Boehner (le
président récemment démissionnaire de la Chambre des Représentants du Congrès,
NdT.) a décidé : ‘ nous n’allons pas poursuivre cette procédure. Nous
n’allons pas faire flamber les villes. Nous n’allons pas le faire; nous
n’allons pas destituer Obama.’ Donc j’ai pensé Darrell Issa – c’est son nom pas
vrai ? Parce que j’entends tout cela, ‘ail-sul’, ‘ail-suh’, ‘ail-ss-suh’,
Darrell Issa. Je pense qu’ils ont forgé le terme ISIS pour qu’on le confonde
avec Darrell Issa. Je suis vraiment honnête avec vous … Conçu pour
confondre. Et ensuite le Président continue, ‘ce n’est même pas ISIS, c’est
ISIL’, ou Ice, ou IS. C’est Dr Seuss*. »
* célèbre auteur et illustrateur
américain
A propos du cinéma :
« D’où
venait la grandeur de Hollywood ? Assez de ces conneries de Martiens.
Racontez-nous une belle et grande histoire pleine d’émotion comme Kubrick savait
les faire – à un niveau humain … Vous savez, Spielberg n’arrête pas de
revenir à la Deuxième Guerre Mondiale. Je veux dire, cela suffit.
Concentrons-nous. Je regarde un film de P.T. Anderson et, je ne sais pas,
l’impression que j’en ai s’évanouit dans un nuage de marijuana. Où sont les
artistes qui défient cette génération comme l’a fait Kubrick ? »
A propos du débat télévisé de Jones avec
Piers Morgan (journaliste et animateur TV britannique) :
« C’était
le moment le plus pathétique sur CNN en une génération. C’est pourquoi ils ont
besoin de faire venir des gens qui ne viennent pas de la 6ème avenue
pour porter un regard neuf sur la situation. Je me rappelle avoir dit autrefois
à Charlie Rose (journaliste et présentateur TV) ‘pourquoi tu n’invites pas
davantage de conservateurs ?’ Et il me répond : ‘Qui ?’ Et
pourtant il y en a toute une liste. Pourquoi se limitent-ils eux-mêmes sur le
contenu, parce que vous pourriez dire que c’est imposé – limité. Mais je suis
toujours d’avis que pour faire des programmes provocateurs, vous devez inviter
des gens qui ont des points de vue contraires à la Buckley ou Gore Vidal.
Où
trouve-t-on cela dans cet environnement culturel ? Cela manque. Je le
retrouve dans InfoWars. Je le retrouve dans d’autres endroits également –
principalement des émissions de radio. Les entretiens à la radio semblent être
la force d’entraînement de cette culture, du moins en paroles. Je ne le vois
pas tellement à la télévision ; vraiment pas. Où sont les émissions qui
dérangent ? Vous pourriez citer Homeland, et quelques autres. Bon
d’accord. Mais où sont les émissions vraiment dynamiques qui font avancer le
schmilblick ? »
Les institutions médiatiques vont-elles
réussir à censurer les points de vue alternatifs ?
« Cela
dépend entièrement du fait que les abrutis d’Américains puissent guérir. Si
vous allez bien, ce que raconte Anderson Cooper (présentateur TV de CNN, NdT.)
ne vous intéresse pas vraiment. Ce n’est pas le cas, je suis désolé. Je ne veux
insulter personne. Si vous êtes abrutis, vous y trouverez du réconfort. »
Traduction française : Patrick T rev
Isabelle
Breitbart.com ©
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