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Thursday, October 30, 2014

Benjamin Fulford : La bataille pour la planète Terre est à son apogée

Benjamin Fulford : La bataille pour la planète Terre est à son apogée

Le 28 octobre 2014





La bataille du processus psychologique de décision de ce que l’humanité va faire à l’avenir atteint son apogée. L’évolution la plus dramatique est sans doute le fait que la soit-disant campagne de l’EI (ISIS) se transforme en guerre civile au sein du complexe militaro-industriel du genre de celle qui a eu lieu dans les dernières années de la république romaine.

En outre, l’ancienne cabale est en train d’amplifier sa campagne de peur sur le virus Ebola aux Etats-Unis même si elle se calme ailleurs. L’alliance BRICS de 188 nations, de son côté, continue à rechercher de nouveaux alliés pour un développement pacifique et réussit à entraîner l’Angleterre, la France, l’Allemagne et le Japon dans son orbite.

Les membres de l’alliance BRICS vont également s’assurer de ne pas troquer l’hégémonie unipolaire des Etats-Unis contre une hégémonie chinoise. La semaine dernière les forces militaires japonaises ont organisé des manœuvres avec la Russie et les Etats-Unis. Les militaires américains au Japon ont bien accueilli cette initiative.



La Russie a également organisé des manœuvres avec l’Inde, en même temps que les Etats-Unis organisaient des exercices avec de nombreux pays d’Asie. Tout cela était destiné à la Chine, selon de multiples sources concordantes.

Selon Marco Di Mauro de la loge maçonnique italienne P2, en 2008, la dernière fois qu’il s’était rendu en Asie pour négocier un nouveau système financier avec les Chinois, ces derniers demandaient 80% du contrôle des actifs mondiaux. Plus récemment, il dit qu’il a été obligé d’annuler un voyage en Asie parce qu’il avait été prévenu par les services secrets italiens que les Chinois prévoyaient de l’assassiner à Manille.

Di Mauro dit également qu’un « gestionnaire d’une congrégation du Vatican » du nom de Rienzi Franco avait rencontré des agents des services secrets chinois à Hong Kong en 2011 pour leur proposer 13 000 milliards de $.

Si tout ce qui précède est vrai, cela va à l’encontre de l’accord que la Société du Dragon Blanc (WDS) a conclu avec les Asiatiques et qui prévoyait un partage à 50/50 entre l’Orient et l’Occident, chaque partie disposant d’un droit de veto sur sa propre région.

Le message envoyé avec tous ces exercices militaires, c’est que si la Chine essaie de prendre seule le contrôle de la planète, il y aura une guerre parce que l’Inde, la Russie, le Japon, l’Europe, les Etats-Unis et de nombreux autres pays ne l’admettront pas.

Le but est d’arriver à un monde multipolaire avec des institutions internationales réformées capables de mettre fin à la pauvreté et à la destruction de l’environnement. Il ne s’agit pas de remplacer la dictature du gouvernement secret des Etats-Unis par une dictature du Parti communiste Chinois.

En tous cas, l’art de savoir pousser le bouchon est très à la mode ces jours-ci parce que les gouvernements des Etats-Unis et de l’Europe et l’ONU montrent tous des signes visibles d’insolvabilité.

La semaine dernière, par exemple, des preuves ont émergé que la Société des Etats-Unis d’Amérique avait été dissoute. La société a été rayée de la base de données des sociétés de Dun & Bradstreet. De plus, le site du gouvernement de Porto Rico enregistre le :

« CONSEIL SUPREME DE LA JURIDICTION ATLANTIQUE GRAND ORIENT DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE »

Comme « annulé » (cancelado).



Selon le service de renseignement britannique MI5, il s’agit de l’entité juridique qui dirigeait sur la Côte Est des Etats-Unis d’Amérique, y compris Washington D.C., l’Université de Yale et Skull and Bones. Son mandat a été annulé par l’Ordre maçonnique français du Grand Orient de France, selon la source.

Ce fait est certainement lié aux nombreux décès suspects de banquiers de J.P. Morgan étant donné que J.P. Morgan est contrôlé par le clan Bush de Skull and Bones. Un des objectifs des attaques sur des collaborateurs de J.P. Morgan est d’avoir accès à une base de données de 119 000 personnes, y compris Barack Obama, qui touchent des pots-de-vin de la part des Bush, selon une source de la CIA en Asie.

La même source dit également qu’il y a des engueulades quotidiennes à la Maison Blanche ces jours-ci entre Michelle Obama et la conseillère présidentielle Valerie Jarrett. Michelle Obama semblerait avoir le dessus au cours de ces joutes oratoires, selon elle.

Une autre indication d’insolvabilité aux Etats-Unis est le Service des Impôts sur le Revenu (IRS) qui a commencé à saisir arbitrairement des comptes en banque détenus par des personnes sans casier judiciaire criminel ni dossier d’évasion fiscale. Par le passé, nous avons reçu des rapports de personnes qui prétendaient que le gouvernement américain avait réussi à faire une razzia sur des coffres de banque et volé arbitrairement des millions et dans un cas des centaines de millions. Ce qui est différent cette fois c’est qu’ils visent des comptes de moins de 10 000 $.



Il y a un autre signe que tout ne se passe pas comme d’habitude pour le Conseil de la Réserve Fédérale sur le site d’information du gouvernement chinois Xinhua News. Il s’agit d’une série de huit photos montrant une réunion au Conseil d’Administration de la Réserve Fédérale avec le sous-titre

Sailang Solutions
Production & Approvisionnement
Services de conseil en Chine


« Le Conseil d’Administration a tenu une réunion ouverte pour discuter d’un règlement définitif nécessitant l’intervention de partenaires pour la sécurisation des transactions afin d’assurer les risques de ces transactions. »



Ce que cela signifie, c’est que les produits dérivés d’une valeur théorique de centaines de milliers de milliards (selon la BRI), et même davantage selon des sources d’agences de renseignement, qui maintiennent de nombreuses méga-banques à flot vont devoir être retirés des bilans. Les banques ne peuvent pas assurer le risque de transactions qui ont une valeur supérieure au PNB mondial parce qu’il n’y a aucune réalité qui les garantisse. Les sources chinoises disent que la limite acceptable à partir de maintenant reviendra au maximum historique de 10 fois qui a fait la preuve de sa pérennité.

Wednesday, October 29, 2014

US Federal Reserve ends QE stimulus programme

US Federal Reserve ends QE stimulus programme

Federal Reserve Chairman, Janet Yellen
Fed chief Janet Yellen has been engineering an exit from the QE stimulus scheme


The US Federal Reserve has announced it is ending its quantitative easing (QE) stimulus programme begun in 2008.
The Fed said it was confident the US economic recovery would continue, despite a global economic slowdown.
The targets for inflation and reduction in unemployment were on track, the Fed said in a statement.
The central bank, which also said it would not raise interest rates for a "considerable time", has gradually cut back QE since last year.
'Sufficient strength'
The statement suggested that although the jobs market is strengthening, it is still not back to normal, which is why interest rates are being held.

Discurso de Vladimir Putin no Clube Internacional de Discussão de Valdai

Discurso de Vladimir Putin no Clube Internacional de Discussão de Valdai


At meeting of the Valdai International Discussion Club.

Outubro 24, 2014, 19:00  Sochi

Vladimir Putin participou no plenário final do encontro,  na XI sessão do  Clube Internacional de Discussão de Valdai. O tema do encontro é a Ordem Mundial: Novas Regras ou um Jogo sem Regras.

Este ano, 108 peritos, historiadores e analistas políticos de 25 países, incluindo 62 elementos estrangeiros, participaram nos trabalhos do clube.

O plenário do encontro resumiu o trabalho do clube durante os três últimos dias, e concentrou-se na análise dos factores de erosão do actual sistema de instituições e das normas da lei internacional.

Excertos da transcrição do encontro do plenário final da XI Sessão do Clube Internacional de Discussão de Valdai

PRESIDENTE DA RÚSSIA VLADIMIR PUTIN: Colegas, Senhoras e Senhores, amigos, é um prazer dar-vos as boas-vindas no XI Encontro Do Clube Internacional de Discussão de Valdai.

Já foi mencionado que, este ano, o Clube tem novos organizadores, grupos de peritos e universidades de destaque. Também surgiu a ideia de ampliar as discussões, não só sobre os assuntos relacionados com a Rússia, mas também sobre a política e a economia mundiais.

Espero que estas mudanças na organização e conteúdo irão apoiar a influência do Clube como sendo um fórum de discussão e de peritos da maior importância. Ao mesmo tempo, espero que o ‘espírito Valdai’ permaneça – esta atmosfera livre e aberta e a oportunidade de exprimir toda a espécie de opiniões diversas e francas.

Deixem-me dizer a esse respeito, que também que não vos vou desiludir e falarei directa e francamente. Algo do que vou dizer pode parecer um pouco duro, mas se não falarmos directa e honestamente sobre o que realmente pensamos, então não há uma razão objectiva para nos encontrarmos desta maneira. Nesse caso, seria melhor manter, apenas, os encontros diplomáticos, onde ninguém diz nada de sentido real e, recordando as palavras de um famoso diplomata, vocês verificam que os diplomatas têm línguas para não falar a verdade.

Reunimo-nos por outras razões. Juntamo-nos para falarmos francamente uns com os outros. Hoje em dia, precisamos ser directos e bruscos, não para atacarmos, mas para tentarmos ir ao fundo do que realmente está a acontecer no nosso mundo, para tentarmos compreender por que motivo é que o mundo está a tornar-se menos seguro e mais imprevisível, e por que é que os riscos estão a aumentar em toda a parte e ao nosso redor.

A discussão de hoje teve lugar sobre o tema: Novas Regras ou Jogo sem Regras? Penso que esta forma descreve perfeitamente o ponto de viragem que alcançamos hoje, e a escolha que todos enfrentamos. Claro que não há nada de novo, na ideia de que o mundo está a mudar muito rapidamente. Sei que é algo que foi discutido hoje, nas vossas conversas. De facto,  é difícil não notar transformações dramáticas na economia e na política mundial, na vida pública e na indústria, na informação e nas tecnologias sociais.

Deixai-me pedir, precisamente agora, que me perdoem se acabo por repetir o que alguns participantes já disseram. É praticamente impossível evitá-lo. Vocês já tiveram discussões pormenorizadas, mas irei definir o meu ponto de vista. Em alguns pontos irá coincidir e noutros irá divergir do de outros participantes.

Enquanto analisamos a situação de hoje, não vamos esquecer as lições da História. Primeiro que tudo, as mudanças na ordem do mundo – e hoje, o que estamos a ver são os acontecimentos a esta escala - têm sido habitualmente acompanhados, se não de uma guerra e conflito global, pelo menos por cadeias de conflitos intensos a nível local. Segundo, a política global é, acima de tudo, sobre a liderança económica, assuntos de guerra e paz, e a dimensão humanitária, incluindo os direitos humanos.

Hoje o mundo está cheio de contradições. Temos de ser francos quando perguntamos uns aos outros se temos uma rede de segurança fiável e bem estabelecida. Infelizmente, não há garantia, nem certeza de que o actual sistema de segurança global e regional seja capaz de nos proteger das  convulsões sociais. Este sistema tornou-se seriamente enfraquecido, fragmentado e deformado. As organizações internacionais e regionais de cooperação política, económica e cultural também estão a passar por momentos difíceis.

Sim, muitos dos mecanismos que temos para assegurar a ordem mundial foram criados há muito tempo, incluindo, e acima de tudo, no período imediatamente a seguir à Segunda Guerra Mundial. Deixem-me salientar que a solidez do sistema então criado, assentava não só no equilíbrio do poder e nos direitos dos países vencedores, mas no facto de que os ‘pais fundadores’ tinham respeito uns pelos outros, não tentavam esmagá-los, mas tentavam alcançar acordos.

O mais importante é que este sistema necessita desenvolver-se, e não obstante vários atalhos, pelo menos, necessita ser capaz de manter os problemas actuais do mundo dentro de certos limites e regular a intensidade da competição natural entre países.

Estou convencido que não podemos tomar este mecanismo de equilíbrio de poderes que construímos ao longo das últimas décadas, por vezes com muito esforço e dificuldade, e inutilizá-lo simplesmente sem construir nada no seu lugar. De outra maneira, seríamos deixados sem outros instrumentos a não ser a força bruta.

O que necessitávamos fazer seria levar a cabo uma reconstrução racional e adaptá-la às novas realidades do sistema de relações internacionais.

Mas os Estados Unidos, tendo-se declarado vencedores  da Guerra Fria, não viram necessidade de fazê-lo. Em vez de estabelecer um novo equilíbrio de poder, essencial para manter a ordem e a estabilidade, deram passos que atiraram o sistema para um desequilíbrio agudo e profundo.

A Guerra Fria acabou, mas não terminou com a assinatura de um tratado de paz, com acordos claros e transparentes a respeito das regras existentes, ou criando novas regras e padrões. Isso criou uma impressão de que os designados ‘vencedores’ da Guerra Fria decidiram pressionar os acontecimentos e reformular o mundo de acordo com as suas necessidades e interesses. Se o sistema existente de relações internacionais, de lei internacional e de sistemas de equilíbrio de poderes, interferissem no caminho destes objectivos, esse sistema seria declarado sem valor, desactualizado e com necessidade de ser imediatamente demolido.

Perdoem a analogia, mas essa é a maneira como os ‘novos ricos’ se comportam quando, de repente, se vêem possuidores de uma grande fortuna, neste caso, representada pela liderança e domínio do mundo. Em vez de administrarem a sua fortuna com sabedoria, claro que para seu benefício, penso que fizeram muitas tolices. As interpretações arbitrárias e as avaliações tendenciosas substituíram as normas legais.

Entramos num período de interpretações diversas e silêncios deliberados na política mundial. A lei internacional foi forçada a recuar muitas vezes, devido ao ataque do niilismo legal. A objectividade e a justiça foram sacrificadas no altar dos expedientes políticos. As interpretações arbitrárias e as avaliações sem imparcialidade substituíram as normas legais. Ao mesmo tempo, o controlo total da comunicação mediática/mídia mundial tornou possível, quando desejado, retratar o branco como preto e o preto como branco.

Numa situação em que vocês tinham o domínio de um país e dos seus aliados, ou melhor, dos seus satélites, a procura de soluções globais muitas vezes transformou-se numa tentativa de impôr as suas próprias receitas universais. As ambições desse grupo cresceram de tal maneira, que começaram a apresentar as políticas que criaram nos seus corredores do poder, como se representassem o ponto de vista de toda a comunidade internacional. Mas não é este caso.

A própria noção de "soberania nacional" tornou-se um valor relativo para a maioria dos países. Em essência, o que estava a ser proposto era a fórmula: quanto maior for a lealdade para com centro de poder único do mundo, maior é a legitimidade do regime, deste ou daquele governante.

Teremos depois uma discussão livre e ficarei satisfeito por responder às vossas perguntas, assim como também gostaria de usar o meu direito de fazer-vos perguntas. Deixem que alguém tente refutar os argumentos que vou estabelecer durante a próxima discussão.

As medidas tomadas contra aqueles que recusam submeter-se são bem conhecidas e têm sido experimentadas e testadas muitas vezes. Elas incluem o uso da força, a pressão económica e a propaganda política, a intromissão nos assuntos internos, e apelos a uma espécie de legitimidade "acima da lei," quando precisam de justificar a intervenção ilegal, neste ou naquele conflito, ou derrubar regimes inconvenientes. Ultimamente, temos cada vez mais provas de que, pura e simplesmente, muita chantagem tem sido usada em relação a um certo número de líderes. Não é à toa que o "Big Brother" está a gastar biliões de dólares para manter o mundo sob vigilância, incluindo os próprios aliados mais próximos.

Vamo-nos propor as seguintes interrogações: Quão confortáveis estamos ​​com estes acontecimentos? Quão seguros e felizes estamos por viver neste mundo? Quão justo e racional é que ele se tornou? Não teremos motivos reais para nos preocuparmos, discutirmos e fazermos perguntas embaraçosas? A posição excepcional dos Estados Unidos e a maneira como eles estão a administrar a sua liderança será, realmente, uma bênção para todos nós e a sua intromissão nos acontecimentos em todo o mundo estará a trazer a paz, a prosperidade, o progresso, o crescimento e a democracia? Deveríamos, talvez, apenas descontrair e usufruir tudo isto?

Deixem-me dizer que não é esse o caso. De maneira nenhuma é esse o caso.

Um decreto unilateral e impor os seus próprios modelos, produz o resultado oposto. Em vez de resolver conflitos, leva à sua escalada, em vez de Estados soberanos e estáveis, vemos a crescente disseminação do caos e, em vez da democracia, há o apoio a um público muito duvidoso que vai desde os neo-fascistas declarados até aos radicais islamitas.

Por que é que eles apoiam essas pessoas? Fazem-no porque decidem usá-los como instrumentos na busca para alcançar os seus objectivos, mas, em seguida, queimam os dedos e recuam. Nunca deixo de me surpreender com a forma como os nossos parceiros continuam a pisar no mesmo ancinho, como dizemos aqui na Rússia, ou seja, a cometer o mesmo erro várias vezes.

Outrora, patrocinaram movimentos extremistas islâmicos para lutar contra a União Soviética. Esses grupos adquiriram a experiência de batalha no Afeganistão e mais tarde deram origem aos Talibã e à Al-Qaeda. Se o Ocidente não os apoiou, pelo menos fechou os olhos, e, eu diria, deu informações, apoio político e financeiro à invasão da Rússia por "terroristas internacionais (não esquecemos isso) e aos países da região da Ásia Central. Somente após ataques terroristas terríveis terem sido cometidos em solo americano, os Estados Unidos acordaram para a ameaça comum do terrorismo. Deixem-me lembrar-vos que fomos o primeiro país a apoiar o povo americano na época, os primeiros a reagir como amigos e parceiros à terrível tragédia do 11 de Setembro.

Falei sempre sobre a necessidade de combater o terrorismo em conjunto, como um desafio à escala global. Não podemos resignar-nos e aceitar essa ameaça, não podemos cortá-la em pedaços separados e usar padrões duplos. Os nossos parceiros manifestaram acordo, mas passou algum tempo, e acabamos de volta onde começámos. Primeiro, houve a operação militar no Iraque, depois na Líbia, que foi levada à beira da desagregação. Por que é que a Líbia foi empurrada para esta situação? Hoje é um país em risco de se decompor e tornou-se num campo de treino de terroristas.

Apenas a determinação e a sabedoria da liderança egípcia actual salvou este país-chave árabe do caos e de ter extremistas de forma desenfreada. Na Síria, como no passado, os Estados Unidos e seus aliados começaram a financiar directamente e armar os rebeldes, o que lhes permitiu preencher as suas fileiras com mercenários de vários países. Deixem-me perguntar: Onde é que esses rebeldes obtêm o dinheiro, as armas e os especialistas militares? De onde é que tudo isto vem? Como é que o famoso ISIL conseguiu tornar-se num grupo tão poderoso, essencialmente, numa verdadeira força armada?

Quanto às fontes de financiamento, hoje, o dinheiro está a vir não só das drogas, cuja produção não aumentou apenas alguns pontos percentuais, mas muitas vezes, desde que as forças da aliança internacional estiveram presentes no Afeganistão. Vocês estão conscientes disso. Os terroristas também estão a receber dinheiro da venda de petróleo. O petróleo é produzido em território controlado pelos terroristas, que vendem a preços de 'dumping' (deflacção), produzem-no e transportam-no. Mas alguém compra este petróleo, revende-o, e lucra com isso, não pensa no facto de que, assim,   estão a financiar os terroristas que poderiam vir, mais cedo ou mais tarde, para o seu próprio solo e semear a destruição nos seus próprios países.

Onde é que eles obtêm novos recrutas? No Iraque, depois de Saddam Hussein ter sido derrubado, as instituições do Estado, incluindo o Exército, ficaram em ruínas. Avisámos, nessa época: Sejam muito, muito cuidadosos. Vocês estão a mandar as pessoas para a rua, e que é que eles vão fazer aí? Não se esqueçam (com razão ou não) que eles estavam na liderança de uma grande potência regional, e no que é que vocês a transformaram?

Qual foi o resultado? Dezenas de milhares de soldados, polícias e ex-militantes do Partido Baath foram para as ruas, e hoje aderiram às fileiras dos rebeldes. Talvez seja isso que explica por que é que o grupo do Estado Islâmico se tornou tão eficaz!  Em termos militares, está  a agir de forma muito eficaz e tem algumas pessoas muito profissionais. A Rússia advertiu repetidamente sobre os perigos das acções militares unilaterais, sobre a intervenção nos assuntos internos dos estados soberanos, e sobre  namoriscar os extremistas e os radicais. Insistimos em ter grupos de combate do governo sírio central, acima de tudo, o Estado Islâmico, incluído nas listas de organizações terroristas. Mas vimos alguns resultados? Recorremos em vão.

Às vezes tenho a impressão de que os nossos colegas e amigos estão constantemente a lutar contra as consequências das suas próprias políticas, a jogar todo o seu esforço para enfrentar os riscos que eles mesmos criaram, e a pagar um preço cada vez maior.

Colegas, este período de domínio unipolar demonstrou de forma convincente que, ter apenas um centro de poder não torna os processos globais mais fáceis de gerir. Pelo contrário, esse tipo de construção instável mostrou a sua incapacidade de lutar contra as ameaças reais, tais como conflitos regionais, terrorismo, tráfico de drogas, fanatismo religioso, chauvinismo e neo-nazismo. Ao mesmo tempo, abriu um largo caminho para o orgulho nacional empolado, para a manipulação da opinião pública e para deixar os fortes intimidarem e suprimirem os fracos.

Essencialmente, o mundo unipolar é simplesmente um meio de justificar a ditadura sobre os povos e sobre os países. O mundo unipolar tornou-se muito desconfortável, pesado e incontrolável, um fardo mesmo para o líder auto-proclamado. Os comentários a propósito desta linha de pensamento foram feitos aqui anteriormente e concordo plenamente com eles. Por isso é que vemos tentativas nesta nova fase histórica, para recriar a aparência de um mundo quase bipolar como um modelo conveniente para perpetuar a liderança americana. Não importa quem toma o lugar do centro do mal na propaganda americana, o antigo lugar da URSS como sendo o adversário principal. Podia ser o Irão, como sendo um país que pretende adquirir tecnologia nuclear, ou a China, como a maior economia do mundo, ou a Rússia, como uma superpotência nuclear.

Hoje, estamos a ver novos esforços para fragmentar o mundo, desenhar novas linhas divisórias, criar coligações não construídas com alguma finalidade, mas dirigidas contra alguém, contra qualquer um, para criar a imagem de um inimigo, como foi o caso durante os anos da Guerra Fria, e obter assim o direito a essa liderança, ou o dictame, se assim desejarem. A situação foi apresentada desta forma durante a Guerra Fria. Todos compreendemos e sabemos disso. Os Estados Unidos sempre disseram aos seus aliados: "Temos um inimigo comum, um inimigo terrível, o centro do mal, e estamos a defender-vos deste inimigo, pois sois os nossos aliados, pelo que temos o direito de vos dar ordens, de vos forçar a sacrificar os vossos interesses políticos e económicos e pagar a vossa parte dos custos por esta defesa colectiva, mas, é claro que seremos as pessoas encarregadas ​​de tudo isso”. Resumindo, hoje, num mundo novo e em mudança, vemos tentativas de reproduzir os modelos familiares de gestão global, e tudo isto de forma a garantir a sua [dos EUA] posição excepcional e colher dividendos políticos e económicos.

Mas estas tentativas estão cada vez mais divorciadas da realidade e estão em contradição com a diversidade do mundo. Passos deste tipo criam inevitavelmente confronto e contra-medidas e têm um efeito oposto aos objectivos esperados. Vemos o que acontece quando a política começa, precipitadamente, a intrometer-se na economia, e a lógica das decisões racionais dá lugar à lógica de confronto, que só vai prejudicar as suas próprias posições e interesses económicos, incluindo os meios empresariais nacionais.


Os projectos económicos conjuntos e os investimentos mútuos aproximam objectivamente os países e ajudam a suavizar os problemas actuais nas relações entre estados. Mas hoje, a comunidade empresarial mundial enfrenta uma pressão sem precedentes por parte dos governos ocidentais. De que negócios,  oportunidades económicas e pragmatismo podemos falar, quando ouvimos palavras de ordem como "a pátria está em perigo", "o mundo livre está sob ameaça" e "a democracia está em perigo"? E assim todos precisam ​​mobilizar-se. Isto é como parece, uma verdadeira política de mobilização.

As sanções já estão a minar as bases do comércio mundial, as regras da OMC = WTO e o princípio da inviolabilidade da propriedade privada. Elas estão a dar um golpe no modelo liberal da globalização baseado nos mercados, na liberdade e na concorrência, que, deixem-me notar, é um modelo que tem beneficiado precisamente os países ocidentais. E agora correm o risco de perder a confiança como líderes da globalização. Temos de perguntar a nós próprios: Por que é que isto era necessário? Afinal, a prosperidade dos Estados Unidos repousa em grande parte sobre a confiança dos investidores e detentores de dólares e títulos americanos. Esta confiança está claramente a ser minada e os sinais de decepção nos frutos da globalização são visíveis agora em muitos países.

O precedente bem conhecido do Chipre e as sanções politicamente motivadas, apenas reforçaram a tendência para apoiar a soberania económica e financeira, e os países, ou o desejo que os seus grupos regionais têm "de encontrar maneiras de se protegerem’ contra os riscos da pressão externa. Vemos que cada vez há mais países à procura de maneiras de se tornarem menos dependentes do dólar e estão a estabelecer a criação de sistemas financeiros e de pagamentos alternativos e moedas de reserva. Penso que os nossos amigos americanos estão simplesmente a cortar o ramo em que estão sentados. Vocês não podem misturar a política e a economia, mas isso é o que está a acontecer, neste momento. Pensei sempre, e hoje continuo a pensar, que as sanções politicamente motivadas foram um erro que vai prejudicar a todos, mas tenho a certeza de que vamos voltar a falar deste assunto mais tarde.

Sabemos como essas decisões foram tomadas e quem estava a aplicar a pressão. Mas deixem-me salientar que a Rússia não vai perder a calma, ficar ofendida ou mendigar à porta de alguém. A Rússia é um país auto-suficiente. Vamos trabalhar dentro do ambiente económico externo que tem tomado forma, vamos desenvolver a produção e tecnologia nacionais e agir com mais determinação para realizar a transformação. A pressão do exterior, como foi o caso em ocasiões anteriores, só vai consolidar a nossa sociedade, manter-nos alerta e fazer que nos concentremos nas principais metas de desenvolvimento.

Claro que as sanções são um obstáculo. Eles estão a tentar prejudicar-nos através dessas sanções, boqueando o nosso desenvolvimento e a empurrar-nos para o isolamento político, económico e cultural, ou, por outras palavras, a forçar-nos para o atraso. Mas deixem-me dizer mais uma vez que, hoje o mundo é um lugar muito diferente. Não temos nenhuma intenção de nos fecharmos e escolhermos um caminho de desenvolvimento fechado, tentando viver em auto-suficiência. Estamos sempre abertos ao diálogo, inclusivamente a normalizar as nossas relações económicas e políticas. Contamos com a abordagem pragmática e com a posição das comunidades empresariais dos países líderes.

Hoje, alguns dizem que a Rússia está supostamente a virar as costas à Europa - provavelmente estas palavras também já foram pronunciadas aqui, durante as discussões - e está à procura de novos parceiros de negócios, sobretudo na Ásia. Deixem-me dizer que não é esse o caso, de modo algum. A nossa política activa na região da Ásia e do Pacífico não começou ontem e não aconteceu como sendo uma resposta às sanções, mas é uma política que já estamos a seguir desde há muitos anos. Como muitos outros países, incluindo países ocidentais, compreendemos que a Ásia está a desempenhar um papel cada vez mais importante no mundo, na economia e na política e, simplesmente, não há nenhuma maneira de podermos dar-nos ao luxo de ignorar estes desenvolvimentos.

Deixem-me dizer, mais uma vez, que todo mundo está a fazê-lo, e fá-lo-emos, sobretudo porque uma grande parte do nosso país está situada geograficamente na Ásia. Por que motivo é que não devemos fazer uso das nossas vantagens competitivas nessa área? Não o fazer, seria ter uma visão extremamente limitada.

O desenvolvimento de laços económicos com esses países e a realização de projectos de integração conjuntos também cria grandes incentivos para o nosso desenvolvimento nacional. As tendências demográficas, económicas e culturais de hoje, sugerem todas que a dependência de uma única super potência irá diminuir objectivamente. Esse assunto é algo sobre o qual os especialistas europeus e norte-americanos têm falado e escrito.

Talvez a evolução da política global vá espelhar a evolução que estamos a ver na economia global, ou seja, a concorrência intensa para segmentos específicos do mercado e a mudança frequente de líderes em áreas específicas. Isso é  perfeitamente possível.

Não há dúvida de que os factores humanitários, tais como a educação, a ciência, a saúde e a cultura estão a desempenhar um papel mais importante na competição global. Também têm um grande impacto nas  relações internacionais, inclusivamente porque este recurso 'soft power' (N.d T.: a capacidade de alcançar os objectivos sem o uso da força, esp. através da diplomacia) dependerá, em grande medida, das conquistas reais no desenvolvimento do capital humano, mais do que em truques de propaganda sofisticados.

Ao mesmo tempo, a formação de um chamado mundo policêntrico (gostaria, também, de chamar a vossa atenção para isso, colegas) por si só não melhora a estabilidade; na verdade, é muito provável que seja o oposto. A meta para atingir o equilíbrio global está a transformar-se num quebra-cabeças bastante difícil, uma equação com muitas incógnitas.

Então, o que é que o futuro nos reserva, se não escolhermos viver de acordo com as regras - mesmo que possam ser rigorosas e pouco práticas – mas sim, viver sem quaisquer regras? E esse cenário é perfeitamente possível; não podemos descartá-lo, dadas as tensões na situação global. Já podem ser feitas muitas previsões, tendo em conta as tendências actuais que, infelizmente, não são optimistas. Se não criarmos um sistema claro de compromissos e de acordos mútuos, se não construirmos mecanismos de gestão e resolução de situações de crise, os sintomas da anarquia global vão crescer inevitavelmente.

Hoje em dia, já vemos um grande aumento na probabilidade de um conjunto de conflitos violentos com alguma participação directa ou indirecta das grandes potências do mundo. E os factores de risco incluem não apenas os conflitos multinacionais tradicionais, mas também a instabilidade interna de diversos Estados, especialmente quando falamos de países localizados nas intersecções dos principais interesses geopolíticos dos Estados, ou na fronteira dos continentes com civilizações culturais, históricas e económicas diferentes.

A Ucrânia, que tenho a certeza ter sido longamente discutida e que vamos discutir um pouco mais, é um dos exemplo de tais tipos de conflitos que afectam o equilíbrio do poder internacional, e penso que certamente não será a última. A partir daqui emana a próxima ameaça real de destruir o actual sistema de acordos de controlo das armas. E este processo perigoso foi lançado pelos Estados Unidos da América quando se retirou unilateralmente do Tratado de Mísseis Anti-Balísticos em 2002, e, em seguida, começou e continua hoje a prosseguir activamente a criação do seu sistema de defesa global de anti mísseis.

Colegas, amigos, quero salientar que não fomos nós que começámos. Mais uma vez, estamos a deslizar para os momentos em que, em vez do equilíbrio de interesses e de garantias mútuas, é o medo e o equilíbrio da destruição mútua que impede as nações de se envolverem num conflito directo. Na ausência de instrumentos jurídicos e políticos, as armas estão, mais uma vez, a tornar-se o ponto central da agenda global; elas são usadas ​​em qualquer parte e de qualquer maneira, sem quaisquer sanções do Conselho de Segurança da ONU. E se o Conselho de Segurança se recusa a elaborar essas decisões, então deve ser declarado imediatamente como um instrumento ultrapassado e ineficaz.

Muitos estados não vêem qualquer outra maneira de garantir a sua soberania, senão obtendo as suas próprias bombas. Isto é extremamente perigoso. Insistimos em conversações contínuas; não somos apenas a favor das negociações, mas insistimos em continuar as negociações para reduzir os arsenais nucleares. Quanto menos armas nucleares houver no mundo, melhor. E estamos prontos para conversações mais sérias e concretas sobre o desarmamento nuclear - mas apenas conversações sérias, sem favorecer uns, em detrimento dos outros.

O que é que quero significar? Hoje, muitos tipos de armamento de alta precisão estão já perto das armas de destruição em massa em termos das suas capacidades, e em caso de renúncia total das armas nucleares ou redução radical do potencial nuclear, as nações que são líderes em criar e produzir sistemas de alta precisão, terão uma vantagem militar nítida. A paridade estratégica será interrompida, e é susceptível de provocar a desestabilização. Pode tornar-se tentador usar o primeiro ataque preventivo global. Em suma, os riscos não diminuem, mas intensificam-se.

A próxima ameaça óbvia é a nova escalada de conflitos étnicos, religiosos e sociais. Tais conflitos são perigosos não só em si, mas também porque criam zonas de anarquia, ausência de leis e caos em torno deles, lugares que são confortáveis ​​para os terroristas e criminosos, onde a pirataria, o tráfico humano, o tráfico de drogas floresce.

Aliás, neste momento, os nossos colegas tentaram, até certo ponto, gerir de alguma forma esses processos, utilizam os conflitos regionais e elaboram 'revoluções coloridas', de acordo com os seus interesses, mas o génio escapou da garrafa. Parece que os pais da teoria do caos controlado não sabem o que fazer com isso; há desordem nas suas fileiras.

Acompanhamos de perto as discussões, quer da elite dominante, quer da comunidade de especialistas. É suficiente ver os cabeçalhos/manchetes da imprensa ocidental ao longo do último ano. As mesmas pessoas são designadas como combatentes pela democracia e, em seguida, como islamitas; primeiro, escrevem sobre revoluções e, em seguida, apelidam-nas como tumultos e convulsões. O resultado é óbvio: a expansão do caos global.

Colegas, dada a situação global, é hora de começar a chegar a acordo sobre as questões fundamentais. É extremamente importante e necessário; é muito melhor do que voltar para os nossos próprios cantos. Quanto mais enfrentarmos os nossos problemas comuns, mais nos encontramos no mesmo barco, por assim dizer. E a saída lógica é a cooperação entre as nações, as sociedades, para encontrar respostas colectivas para desafios cada vez maiores, e para a gestão do risco comum. Admitindo que é verdade, alguns dos nossos parceiros, por algum motivo, lembram-se disso só quando convém aos seus interesses.

A experiência prática mostra que as respostas conjuntas aos desafios nem sempre são uma panaceia; e precisamos compreendê-lo. Além do mais, na maioria dos casos, são de difícil acesso; não é fácil superar as diferenças dos interesses nacionais, a subjectividade das diversas abordagens, principalmente quando se trata de países com tradições culturais e históricas diferentes. Mas, no entanto, temos exemplos em que, tendo objectivos comuns e agindo com base nos mesmos critérios, juntos, alcançamos um êxito real.

Deixem-me recordar-vos como resolver o problema das armas químicas na Síria, e o diálogo substantivo sobre o programa nuclear iraniano, bem como o nosso trabalho sobre as questões da Coreia do Norte, que também tem alguns resultados positivos. Por que não podemos usar essa experiência no futuro para resolver os desafios locais e globais?

O que é que poderia ser a base jurídica, política e económica para uma nova ordem mundial que permitisse a estabilidade e a segurança, sem deixar de incentivar a competição saudável, não permitindo a formação de novos monopólios que dificultam o desenvolvimento? É improvável que agora, alguém possa fornecer soluções absolutamente exaustivas e acabadas de fazer. Vamos precisar de um trabalho extenso com a participação de uma ampla gama de governos, de empresas globais, da sociedade civil e de plataformas  de peritos, como a nossa.

No entanto, é óbvio que o sucesso e os resultados reais só são possíveis se os participantes-chave nos assuntos internacionais puderem concordar em harmonizar os interesses básicos, sobre a auto-contenção razoável, e dar o exemplo de uma liderança positiva e responsável. Temos de identificar claramente onde terminam as acções unilaterais. Precisamos de aplicar mecanismos multilaterais, como fazendo parte da melhoria da eficácia do direito internacional. Temos de resolver o dilema entre as acções da comunidade internacional para garantir a segurança e os direitos humanos, bem como o princípio da soberania nacional e de não-ingerência nos assuntos internos de qualquer estado.

Essas mesmas colisões conduzem, cada vez mais, à interferência externa arbitrária em processos internos complexos e, por vezes, provocam conflitos perigosos entre os líderes globais em acção. A questão da manutenção da soberania torna-se quase primordial para manter e reforçar a estabilidade global.

Claro que é extremamente difícil discutir os critérios sobre o uso da força externa; é praticamente impossível separá-los dos interesses de determinados países. No entanto, é muito mais perigoso quando não há acordos que sejam claros para todos, quando condições que não são objectivas e compreensíveis, são definidas como uma interferência necessária e legal.

Acrescentarei que as relações internacionais devem ser baseadas no direito internacional, que deve repousar em princípios morais, como a justiça, a igualdade e a verdade. Talvez o mais importante seja o respeito pelos sócios e pelos seus interesses. Esta é uma fórmula óbvia, mas segui-la, poderia mudar radicalmente a situação global.

Estou certo de que, se houver vontade, podemos restaurar a eficácia do sistema de instituições regionais e internacionais. Nem sequer precisamos de construir algo novo, a partir do zero; este assunto não é "terra virgem", especialmente, pelo facto de as instituições criadas após a Segunda Guerra Mundial serem bastante universais e podemos dar-lhes substância moderna, adequada para gerir a situação actual.

Isto é verdade para melhorar o trabalho da ONU, cujo papel central é insubstituível, assim como a OSCE (N.T.: Organização para a Segurança e Cooperação na Europa), que, ao longo de 40 anos, provou ser um mecanismo necessário para garantir a segurança e a cooperação na região euro-atlântica. Devo dizer que, mesmo agora, na tentativa de resolver a crise na Ucrânia sudeste, a OSCE está a desempenhar um papel muito positivo.

À luz das mudanças fundamentais no ambiente internacional, do aumento da falta de controlo e de várias ameaças, precisamos de um novo consenso global de forças responsáveis​​. Não se trata de alguns acordos locais ou de uma divisão de esferas de influência no espírito da diplomacia clássica, ou do domínio global completo de alguém. Penso que precisamos de uma nova versão de interdependência. Não devemos ter medo dela. Pelo contrário, é um bom instrumento para harmonizar posições.

Esta sugestão é particularmente relevante, dado o fortalecimento e crescimento de determinadas regiões do planeta, cujo processo requer objectivamente a institucionalização desses novos pólos, criando organizações regionais poderosas e o desenvolvimento de regras para a sua interacção. A cooperação entre esses centros adicionaria visivelmente a estabilidade da segurança global, política e económica. Mas, a fim de estabelecer esse diálogo, é preciso proceder a partir do pressuposto de que todos os centros regionais e projectos de integração que se formam à volta deles, precisam de ter direitos iguais para o desenvolvimento, de modo a poderem complementar-se mutuamente e ninguém poder forçá-los a entrar, artificialmente, em conflito ou em oposição. Tais acções destrutivas iriam quebrar os laços entre os Estados, e os próprios Estados seriam submetidos a dificuldades extremas, ou talvez até mesmo à destruição total.

Gostaria de recordar os acontecimentos do ano passado. Dissemos aos nossos parceiros americanos e europeus que, por exemplo, as decisões precipitadas nos bastidores sobre a associação da Ucrânia com a União Europeia, estavam repletas de riscos graves para a economia. Nem sequer referimos algo sobre a política; falámos apenas sobre a economia, dizendo que tais passos, feitos sem quaisquer acordos prévios, tocam nos interesses de muitos outros países, incluindo a Rússia, como o principal parceiro comercial da Ucrânia, e que é necessária uma ampla discussão das questões. Aliás, a este respeito, vou recordar-vos que, por exemplo, as negociações sobre a adesão da Rússia à OMC (N.T.: Organização Mundial do Comércio) duraram 19 anos. Foi um trabalho muito difícil, mas foi alcançado um certo consenso.

Por que é que estou a trazer isto à baila? Porque na implementação do projecto de associação da Ucrânia, os nossos parceiros chegariam até nós com os seus produtos e serviços através da porta traseira, por assim dizer, e não concordamos com isso -  ninguém nos questionou sobre esse assunto. Tivemos conversações sobre todos os temas relacionados com a associação da Ucrânia à União Europeia, discussões persistentes, mas quero salientar que isso foi feito de uma forma totalmente civilizada, indicando possíveis problemas, mostrando o raciocínio e os argumentos óbvios. Ninguém queria ouvir-nos e ninguém queria falar. Disseram-nos, simplesmente: isso não é da vossa conta. Ponto final. Fim da discussão. Em vez de um diálogo abrangente, mas - insisto - civilizado, tudo se resumia ao derrube do governo, que mergulhou o país no caos, num colapso económico e social, numa guerra civil com enormes baixas.

Porquê? Quando pergunto aos meus colegas o motivo, eles já não têm uma resposta; ninguém diz nada. É isso mesmo. Todos estão a perder, dizendo que se tornou dessa forma. Essas acções não deveriam ter sido incentivadas - não teriam funcionado. Afinal (já falei sobre isso), o ex-presidente ucraniano Yanukovych assinou tudo, concordou com tudo. Por que fez isso? Qual foi o objectivo? O que é isso? Uma forma civilizada de resolver os problemas? Aparentemente, os que jogam juntos constantemente novas "revoluções coloridas," consideram-se "artistas brilhantes” e, simplesmente, não podem parar.

Estou certo de que o trabalho das associações integradas, da cooperação das estruturas regionais, deve ser construído sobre uma base clara e transparente; o processo de formação da União Económica da Eurásia é um bom exemplo desse tipo de transparência. Os Estados que fazem parte deste projecto informaram os parceiros dos seus planos com antecedência, especificando os parâmetros da nossa associação, os princípios do seu trabalho, que correspondem plenamente às regras da Organização Mundial do Comércio.

Vou acrescentar que também teria dado as boas vindas ao início de um diálogo concreto entre a União Económica da Eurásia e a União Europeia. Aliás, eles também nos recusaram quase completamente, e também não está claro o motivo da recusa - o que há de tão assustador sobre este assunto?

E, claro, com esse trabalho conjunto, poderíamos pensar que precisamos de estabelecer um diálogo (falei sobre este assunto, muitas vezes e escutei o acordo de muitos dos nossos parceiros ocidentais, pelo menos na Europa) sobre a necessidade de criar um espaço comum para a cooperação económica e humanitária que se estende desde o Atlântico até ao Oceano Pacífico.

Colegas, a Rússia fez a sua escolha. As nossas prioridades são melhorar ainda mais as nossas instituições democráticas e instituições de economia aberta, desenvolvimento interno acelerado, tendo em conta todas as tendências modernas positivas no mundo, e a consolidação da sociedade baseada em valores tradicionais e patriotismo.

Temos uma agenda positiva e pacífica orientada para a integração; estamos a trabalhar activamente com os nossos colegas da União Económica da Eurásia, da Organização de Cooperação de Xangai, do BRICS e com outros parceiros. Esta agenda visa o desenvolvimento de laços entre os governos, não a dissociação. Não estamos a planear para remendar quaisquer blocos, ou para nos envolvermos numa troca de golpes.

Os argumentos e as declarações de que a Rússia está a tentar estabelecer algum tipo de império, invadindo a soberania dos seus vizinhos, são infundadas. A Rússia não precisa de nenhum tipo de lugar especial e exclusivo, no mundo - quero salientar este ponto. Embora respeitemos os interesses dos outros, queremos, simplesmente, que os nossos próprios interesses sejam tidos em conta e que a nossa posição seja respeitada.

Estamos bem conscientes de que o mundo entrou numa era de mudanças e transformações globais, em que todos nós precisamos de um determinado grau de cautela, de capacidade de evitar medidas não pensadas. Nos anos após a Guerra Fria, os participantes na política mundial perderam um pouco dessas qualidades. Agora, precisamos de recordá-las. Caso contrário, a esperança de um desenvolvimento pacífico e estável, será uma ilusão perigosa, enquanto o tumulto de hoje vai servir simplesmente como um prelúdio para o colapso da ordem mundial.

Sim, claro, já disse que a construção de uma ordem mundial mais estável é uma tarefa árdua. Estamos a falar de um trabalho longo e difícil. Fomos capazes de desenvolver regras para a interacção depois da Segunda Guerra Mundial, e fomos capazes de chegar a um acordo em Helsínquia, em 1970. O nosso dever comum é resolver este desafio fundamental, nesta nova fase de desenvolvimento.

Muito obrigado pela vossa atenção.




Tradutora: Maria Luísa de Vasconcellos
Revisão: Maria Alpinda
Email: luisavasconcellos2012@gmail.com

Tuesday, October 28, 2014

DONG AND THE PAN-ASIAN FX TRADING CENTER

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DONG AND THE PAN-ASIAN FX TRADING CENTER

And How the RMB and VND are Already Directly Convertible
By JC Collins
There has been much discussion over the last few days of how the Chinese yuan and the Singapore dollar are now directly convertible.  The action is of course another move towards the full convertibility and internationalization of the renminbi.  As we have previously discussed, along with the emerging multilateral financial system where the SDR will replace the US dollar as the reserve asset, expanding liquidity by way of SDR bonds, there will also need to be a new exchange rate regime.
We have been seeing bits and pieces of this new regime emerge over the last year and there has been much discussion around the outside borders of such an exchange.  Eventually as the US dollar is removed from its status as the world’s primary reserve currency we will see other currencies and commodities look for another peg.  It is likely that commodities will become priced in SDR’s and currencies, at least initially, will peg to the currencies of the larger trading partners.
This means that some currencies will continue to be pegged to the US dollar while other currencies will peg elsewhere.
The recent announcement of the direct convertibility between the renminbi and the Singapore dollar is very telling of what process is unfolding.  From the article on The BRICS Post website we have the following quotes:

“Previously, the exchange rate between the two currencies was calculated based on the yuan-US dollar central parity rate and the Singapore dollar-US dollar rate.”
And:
“The direct yuan-Singapore dollar trade is good for forming a direct exchange rate between the two currencies and reducing exchange costs,” the PBOC said in a statement on its website.”

assange



At midday on Friday 5 February, 2016 Julian Assange, John Jones QC, Melinda Taylor, Jennifer Robinson and Baltasar Garzon will be speaking at a press conference at the Frontline Club on the decision made by the UN Working Group on Arbitrary Detention on the Assange case.

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the way we live

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