La recherche sur l’embryon
Sur ce thème où se sont déchaînées les passions comme sur le mariage gay, de quoi parle t-on ?
Encore une fois, le thème est vaste et surtout mal ou peu délimité.
Qu’appelle t-on embryon ?
Embryon morts ou vivants ?
Environnement : le don d’organes
Comment les scientifiques vont-ils se procurer des embryons ?
Ces embryons seront-ils soumis au marché ?
Quelles seront les recherches entreprises ?
Comment les recherches seront contrôlées ?
Embryons et spiritualité
Selon le dictionnaire Flammarion :
« l’embryon est le produit de la conception. Dans l’espèce humaine, l‘embryon devient fœtus au bout du troisième mois. »
Ce qui élimine donc les fœtus, il faut savoir qu’un embryon de deux mois mesure 3 cm.
Les embryons peuvent être morts (résultats de fausses couches)
ou vivants, ceux créés artificiellement in vitro, mais cela pose des
questions éthiques, car les donneurs devraient avoir donné leur accord
avant la production d’un embryon, or je doute que cette option ait été
envisagée.
Aujourd’hui
le don d’organe est non seulement légal partout dans le monde, mais il
est encouragé comme l’est celui du sang. Donner son cœur (lors d’un décès par accident par exemple)
ou un rein pour sauver une autre vie, ou son sang pour aider un malade
ou un blessé à se maintenir en vie, ou faire don de son corps post
mortem à la science, n’a semble t-il soulevé aucune opposition et
aujourd’hui ces opérations sont courantes voir spectaculaires !
Se
pose t-on des questions sur l’objectif des recherches opérées sur un
corps décédé ? L’efficacité de certaines armes chimiques ? Le clonage ?
La production de médicaments controversés mais financièrement bénéfiques ?
Non
dira t-on. Ceux sont seulement des recherches médicales qui visent à
mieux connaître notre corps ou à tester certains produits …En est on
sûr ?
Quelle est donc la différence fondamentale entre un embryon et un corps décédé ?
Le futur donateur a donné librement son corps à la science, alors qu’un embryon ne l’a pas fait ? Alors pourrait-on répondre,
est ce que l‘enfant de trois mois a donné son accord pour être
baptisé ? plus tard circoncis ? en encore plus tard travailler comme
enfant esclave ? à ma connaissance : non, et pourtant ils sont bien
vivants quand ils y sont soumis.
Ipso
facto dans notre société où tout se monnaye se pose évidemment la
question du marché. Cet embryon sera-t-il monnayable, ce qui ouvre
évidemment la porte aux mêmes types d’abus que ceux pratiqués sur les
yeux, le sang, ou tout organe prélevé criminellement, sans le
consentement du « donneur » et souvent en lui prenant la vie.
Dans
la mesure où la recherche sur l’embryon serait entourée de garanties
éthiques, autant sur l’origine de cet embryon et sa circulation que sur
les buts de la recherche qui y est pratiquée, il ne peut y avoir à mon
sens aucun motif d’opposition, puisque celui-ci servirait justement la
vie en découvrant de nouvelles thérapies aux maladies notamment
génétiques, voire aux maladies dites « orphelines ».
Quant
aux arguments spirituels que certains avancent : « ne pas toucher à la
vie » il serait temps de se réveiller, car la manipulation de L’ADN des
plantes comme de celui des animaux se pratique déjà depuis
bien longtemps, avec les avancées et les désastres que l’on connaît.
Ils sont aussi la vie, et nous nous en nourissons.
Une
fois décédé, l’âme quitte notre corps, celui-ci n‘étant qu’un véhicule
terrestre, il en est de même pour un embryon en supposant que l’âme
l’ait intégré dès la conception. Quant à faire des
expériences sur un embryon vivant, in vitro, si la loi en arrivait là,
ne connaissant pas les conséquences douloureuses que cela pourrait
impliquer sur cet embryon, il me semble peu recommandable d’en légaliser
la pratique.
Finalement, la question n’est pas pour ou contre « la recherche sur l’embryon » mais plutôt « comment ? » ce qui étayerait la réflexion pour lui apporter une réponse circonstanciée.
Dans
notre société « primitive » ou la conscience est encore peu évoluée,
mais va plutôt dans ce sens, où tout est susceptible de se monnayer ou
le fait déjà : un embryon comme un enfant, une femme comme
une nation entière, où la Science a remplacé Dieu et de ce fait l’homme
y a perdu ses repères, la vraie question que chacun devrait se poser et
qui pourrait résoudre nombre de dilemmes serait plutôt :
Qui sommes nous vraiment ? Que cherchons-nous ? Où allons nous ? Et comment s’y rendre ?
Et
c’est bien là le gigantesque challenge que l’humanité traverse en ce
moment, en passant d’une civilisation qui vit selon des règles
mentalisées et donc faussées plutôt qu’à partir d’une intelligence bien
plus puissante et surtout infaillible celle du cœur ? C'est-à-dire ne
vous en déplaise l’intelligence de l’Amour.
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